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Tennis - Le Suisse n’en fait pas un drame Federer éliminé à Cincinnati

Le Suisse Roger Federer, n° 1 mondial, éliminé au 2e tour du tournoi de tennis sur dur de Cincinnati, 9e Masters Series du circuit ATP, par le Britannique Andy Murray (7-5, 6-4) mercredi, a pris sa défaite avec philosophie. En fait, il ne le dira pas, mais Federer ne fera pas vraiment une maladie de ce premier revers depuis la finale de Roland-Garros, soit la fin d’une série de 19 victoires consécutives. « En venant à Cincinnati, mon ambition n’était pas de gagner le tournoi, mais de passer quelques tours. Gagner deux Masters Series en deux semaines, soit 12 matchs en 13 jours, c’est pratiquement impossible », expliquait Federer, vainqueur dimanche à Toronto. À part son orgueil de champion hors norme, rien ne devrait vraiment souffrir chez le Suisse dans cette défaite, finalement plutôt logique. « Il suffit de regarder les statistiques pour voir que je n’ai pas bien joué. J’ai mal servi. Du fond du court, j’ai aussi été incapable de frapper un seul coup gagnant. Et pour la première fois, j’avais le sentiment, dès le départ, que cela allait être difficile », poursuivait Federer, qui échoue à un tournoi du record de finales consécutives, détenu par le Tchèque Ivan Lendl (18). Serra seul rescapé Avec quatre breaks encaissés dans la première manche et un ultime break à 4 jeux partout dans la seconde, Federer était redevenu un joueur de tennis « normal », capable de perdre. Et il a d’autant moins à rougir de cet accroc – le 5e seulement de l’année –, qui ressemble à celui face au Français Richard Gasquet en 2005 à Monte-Carlo, que son adversaire est l’une des futures terreurs du circuit. À l’époque, Gasquet était à la veille de fêter ses 19 ans, Murray, lui, les a eus en mai. L’Écossais, qui dispute son 3e tournoi sous la direction de l’ancien joueur Brad Gilbert, a déjà un tableau de chasse fourni avec un titre en février (San José), une finale à Washington, il y a deux semaines, et une demi-finale à Toronto samedi. En tout cas, Roger Federer a fait contre mauvaise fortune bon cœur. « J’aurais bien sûr aimé gagner, mais de temps en temps, il peut être bon de perdre aussi. Cela vient d’arriver. Alors, je vais positiver. Je suis vraiment heureux de voir l’US Open arriver. J’ai un titre à défendre. » Battu au 1er tour à Toronto, l’Argentin David Nalbandian (n° 3) a franchi un tour de plus pour s’arrêter face au Suisse Stanislas Wawrinka (6-4, 6-2). La journée a aussi été marquée par la défaite de l’Américain James Blake (n° 6), face à l’Espagnol Juan-Carlos Ferrero (6-2, 6-3). Par contre, les autres principales têtes de série se sont qualifiées, à l’image de Nadal, face au Sud-Coréen Lee Hyung-taik (6-4, 6-3), ou de l’Américain Andy Roddick, face au Belge Kristof Vliegen (6-4, 6-4). Côté français, un seul des 11 présents disputera le 3e tour, Florent Serra. Le Bordelais (25 ans et 52e mondial), qui réussit sa meilleure saison mais qui n’avait pas gagné un match lors de ses 4 derniers tournois, s’est débarrassé de l’espoir Serbe Novak Djokovic (6-4, 6-4). Gilles Simon, battu par l’Allemand Tommy Haas (6-3, 4-6, 6-4), et Gaël Monfils, battu par le Chypriote Marcos Baghdatis (7-6, 2-6, 6-1), ont terminé leur parcours ce mercredi.
Le Suisse Roger Federer, n° 1 mondial, éliminé au 2e tour du tournoi de tennis sur dur de Cincinnati, 9e Masters Series du circuit ATP, par le Britannique Andy Murray (7-5, 6-4) mercredi, a pris sa défaite avec philosophie.
En fait, il ne le dira pas, mais Federer ne fera pas vraiment une maladie de ce premier revers depuis la finale de Roland-Garros, soit la fin d’une série de 19...