Rechercher
Rechercher

Actualités

Bosnie-France : un avant-goût de la Géorgie

Public chauffé à blanc, provocations et jeu rugueux sur le terrain : l’équipe de France sait à quoi s’attendre en Georgie le 2 septembre, pour ses débuts en qualifications de l’Euro 2008 de football, après sa victoire (2-1) en amical à Sarajevo mercredi contre la Bosnie. Les leçons du coup de sang – et du coup de tête sur le torse de Materazzi – de Zinedine Zidane en finale du Mondial ont été tirées par les Bleus. Car à entendre Thierry Henry après le coup de sifflet final à Sarajevo, il y avait de quoi perdre son calme devant l’engagement physique des footballeurs bosniaques de Blaz Sliskovic. « Des coups, cela peut encore aller, mais des coups de poing, des coups de coude... Ce n’est pas évident de prendre un coup de poing dans la figure et de ne pas répondre, a lâché l’attaquant. J’ai eu de la chance qu’il n’y ait pas eu de duel après avec lui (Spahic, auteur présumé du geste). On a vu que j’étais bien remonté quand on a égalisé. » « Garder la tête froide » Les esprits se sont échauffés à plusieurs reprises. Willy Sagnol et l’attaquant – et capitaine – bosniaque Serguei Barbarez (qui évoluent tous deux en Bundesliga) ont notamment dû être séparés par leurs partenaires. « Je trouve ça dommage, c’était un match amical, a regretté Henry. Je n’ai pas trouvé cela intelligent. Mais ce qu’on peut en retirer, c’est que personne n’a “pété un câble”. Cela nous a bien préparés pour nos matchs qu’on va devoir négocier à l’extérieur. » « La combativité dont nous avons fait preuve ce soir nous servira en Géorgie, acquiesçait à distance le défenseur William Gallas. L’ambiance était chaude, il y avait des provocations. Mais on a su garder la tête froide. » Patrick Vieira, capitaine et milieu des Bleus, n’hésitait pas à tirer des comparaisons avec la finale du Mondial : « La Géorgie, ce sera le même match qu’à Sarajevo ; d’ailleurs, ce sera un match comme contre l’Italie, avec des provocations, et des provocations il y en a eu beaucoup de la part des Bosniaques. » Louis Saha a préféré en sourire. « Les Bosniaques m’ont donné pas mal de coups, mais je suis habitué car je joue dans le championnat anglais », a glissé l’attaquant de Manchester United, qui note que son équipe a su bien « répondre ». « Équipe compacte » « Les Bosniaques avaient des joueurs de grande taille, une grosse présence physique, mais on a bien réagi », a noté « P’tit Louis » (1,82 m tout de même). Dans ce contexte difficile, l’issue heureuse et la manière ont réjoui Gallas qui pense qu’à l’avenir, l’équipe de France « aura toujours une équipe compacte, comme on l’a eu à Sarajevo, où on est restés solidaires ». Les autres gros points de satisfaction sont les jeunes lancés sur le terrain par Raymond Domenech, qui ne se sont pas laissé impressionner. « L’opposition était là à Sarajevo, l’ambiance était sensible, chaude, et ce sera pareil en Géorgie. C’était donc un bon test avant le match là-bas », analysait ainsi en vieux grognard le milieu Rio Mavuba, 22 ans, qui s’est tiré haut la main de sa quatrième sélection. « Mavuba, ça se confirme, a souligné Domenech. La concurrence est nécessaire. Ceux qui postulent doivent montrer quelque chose. » Sans oublier, évidemment, Julien Faubert, 23 ans, entré à la 69e minute pour sa première sélection. Le milieu des Girondins ne s’est pas laissé piéger par le faux rythme de la fin de rencontre et a su jaillir au bon moment pour arracher la victoire dans les arrêts de jeu. Un baptême du feu qu’il n’est pas prêt d’oublier.
Public chauffé à blanc, provocations et jeu rugueux sur le terrain : l’équipe de France sait à quoi s’attendre en Georgie le 2 septembre, pour ses débuts en qualifications de l’Euro 2008 de football, après sa victoire (2-1) en amical à Sarajevo mercredi contre la Bosnie.
Les leçons du coup de sang – et du coup de tête sur le torse de Materazzi – de Zinedine Zidane en finale du...