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Parker, le moteur des Bleus au Mondial

Au sein d’une équipe de France en phase de réglage, Tony Parker tourne déjà à plein régime. Avec une moyenne de 15,1 points par match depuis le début de la préparation au championnat du monde de basket, qui se déroulera du 19 août au 3 septembre au Japon, le meneur des San Antonio Spurs est de loin le meilleur marqueur des Bleus. Le sélectionneur Claude Bergeaud s’inquiétait d’ailleurs, avant le début du tournoi de Chine, que le reste de la sélection « le regarde jouer ». Juste avant de quitter la France mercredi, Tony Parker expliquait ce décalage par le temps nécessaire pour « mettre en place un collectif efficace » alors que les Bleus n’ont pas joué ensemble entre septembre et juillet. La balance a été rétablie lors de la victoire obtenue samedi à Nankin contre la Grèce (72-68), un succès qui a mis fin à une série de trois défaites consécutives. Avec six points à son compteur personnel, mais aussi quatre interceptions, trois rebonds et trois passes décisives, « TP » fait partie des neuf Français qui ont inscrit entre cinq et dix points lors de cette rencontre. « C’est la première fois depuis longtemps que j’aborde une compétition avec l’équipe de France en étant frais mentalement et physiquement », explique-t-il. Tenants du titre en NBA, les Spurs ont été éliminés au deuxième tour des play-offs cette saison, laissant à Parker plus de sept semaines de vacances avant de rejoindre les Bleus. « Finalement, c’est un mal pour un bien de perdre si tôt. » « Je pense qu’on est un très bon outsider Les espoirs immenses qui entourent une sélection composée à ce jour de six joueurs sous contrat en NBA, un record dans l’histoire du basket français, accentuent sa motivation. « Après avoir été deux fois champion NBA et sélectionné au All Star Game, l’équipe de France est un beau challenge pour moi. » Parker garde cependant les pieds sur terre et sait que le chemin vers un premier titre international pour les Bleus reste long et parsemé d’embûches. « L’attente est compréhensible, mais il ne faut pas s’emballer quand même. Dans trois, quatre ans, on pourra nourrir de grosses ambitions, mais là, il faut être patient. Ce n’est pas qu’on n’a pas d’objectifs, mais il faut être réaliste: il y a de grosses équipes dans ce Mondial. » Parker le sait d’autant mieux que des équipes très cotées, comme l’Argentine, championne olympique, ou les États-Unis, comptent dans leurs rangs plusieurs de ses équipiers en club. Le premier match de l’équipe de France à Sendaï, le samedi 19 face à l’Argentine, l’opposera à deux Spurs, l’arrière Emmanuel Ginobili et le pivot Fabrizio Oberto. « Ça fait cinq ans que les Argentins jouent ensemble. Ce sont eux les grands favoris de la compétition. Je pense qu’on est un très bon outsider. Si on arrive à aller dans le top 8, ce sera déjà très bien pour cette équipe parce que, collectivement, on n’a pas beaucoup de vécu. » À un niveau personnel, il est certain que la sélection de son ami Boris Diaw dans le meilleur cinq majeur du championnat d’Europe lui a donné des idées. Parker avait souffert pour rentrer dans l’Euro et s’est « organisé différemment » cette année pour être à son meilleur niveau du début à la fin. Claude Bergeaud, qui avait dû composer avec sa méforme en Serbie-et-Monténégro, ne s’en plaindra pas.
Au sein d’une équipe de France en phase de réglage, Tony Parker tourne déjà à plein régime.
Avec une moyenne de 15,1 points par match depuis le début de la préparation au championnat du monde de basket, qui se déroulera du 19 août au 3 septembre au Japon, le meneur des San Antonio Spurs est de loin le meilleur marqueur des Bleus.
Le sélectionneur Claude Bergeaud s’inquiétait...