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Bruxelles met à nouveau en garde contre une catastrophe

La Commission européenne a de nouveau mis en garde de Bruxelles hier contre le risque de catastrophe humanitaire au Liban si le conflit se prolongeait, alors que l’aide parvient de plus en plus difficilement dans le sud du pays. « Si le conflit continue, on aura une catastrophe humanitaire. C’est déjà une crise, cela peut devenir une catastrophe », a averti Simon Horner, responsable de la communication pour ÉCHO, l’office d’aide humanitaire de la Commission. ÉCHO n’intervient pas directement sur le terrain. Donateur, il travaille avec des partenaires comme le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (UNHCR), l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Programme alimentaire mondial (PAM). « Nos partenaires ont dû annuler des convois. Tous ont de grands problèmes pour atteindre les gens les plus vulnérables dans la zone de conflit », a poursuivi Horner. « Les dernières nouvelles sont que tout est bloqué. Il y a peut-être des gens qui prennent des risques avec de petites camionnettes, on ne sait pas, mais pour les livraisons de grandes quantités qui doivent être faites par exemple par le PAM, c’est très difficile pour l’instant », a indiqué Horner. Les agences de l’ONU ont annoncé qu’elles suspendaient, pour raisons de sécurité, leur distribution d’aides au Liban-Sud. Horner a en outre souligné que le blocage est total depuis mardi, « mais ça n’a jamais été facile ». Ajoutant qu’à chaque passage de convoi, il fallait « informer les Israéliens qu’on propose un convoi. Nos partenaires proposent et de temps en temps l’avis c’est : non on ne peut pas le faire ». Il a précisé qu’au-delà des questions de sécurité, le bombardement des routes est un « défi logistique », car il empêche « les grands camions de passer ». L’organisation britannique Oxfam a qualifié, pour sa part, la situation dans le pays « d’épouvantable ».
La Commission européenne a de nouveau mis en garde de Bruxelles hier contre le risque de catastrophe humanitaire au Liban si le conflit se prolongeait, alors que l’aide parvient de plus en plus difficilement dans le sud du pays.
« Si le conflit continue, on aura une catastrophe humanitaire. C’est déjà une crise, cela peut devenir une catastrophe », a averti Simon Horner, responsable de...