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Actualités

Allo Beyrouth, ici Bruxelles

J’habite à Bruxelles, je suis née à Beyrouth en 1964 et j’ai été adoptée par des Belges. Je fais partie de ces enfants du secret. Depuis le début de ces événements, nous qui restons dans l’ombre, qui n’avons pas forcément droit au chapitre, nous nous mobilisons au maximum. Notre tâche est difficile: comment faire arriver les vivres, les médicaments alors que tout reste bloqué? Comment peut-on accepter ce qui se passe sans réagir? Nous sommes quelques gouttes disséminées en Europe et nous tentons presque l’impossible. On ne peut pas dire qu’on nous facilite la vie non plus. Pourtant, nous sommes là, nous envoyons des mails aux différentes presses locales, ministère des Affaires étrangères, OTAN, tout ce qui peut nous aider dans cette tâche. Alors ne pensez-pas que vous êtes abandonnés à votre sort. Nous ne sommes pas loin, mais vous ne nous connaissez pas. Nous savons que cette guerre est différente, nous ne voulons pas que cela tombe dans l’oubli, dans les faits divers, nous essayons de lutter contre la banalisation des médias! Nous nous battons avec nos armes, pacifistes, mais surtout avec le cœur et les tripes. Sans doute sommes-nous loin de nous rendre compte de ce que vous vivez, mais je vous assure que nous ne restons pas indifférents. Une Libanaise parmi tant d’autres Leila
J’habite à Bruxelles, je suis née à Beyrouth en 1964 et j’ai été adoptée par des Belges. Je fais partie de ces enfants du secret. Depuis le début de ces événements, nous qui restons dans l’ombre, qui n’avons pas forcément droit au chapitre, nous nous mobilisons au maximum. Notre tâche est difficile: comment faire arriver les vivres, les médicaments alors que tout reste...