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Football Le Bayern Munich, sans Ballack, mais avec une nouvelle dimension

Le départ de son maître à jouer depuis 2002, Michael Ballack, n’inquiète pas le Bayern Munich (1re division) : le champion d’Allemagne de football en titre croit même être mieux armé pour dominer la saison 2006-2007, qui débute vendredi, et s’imposer en Europe. C’est la question qui a sans doute été le plus posée à l’entraîneur Felix Magath depuis la reprise de l’entraînement mi-juillet. Et inlassablement, le technicien allemand de 53 ans répète que le Bayern survivra au départ de Ballack pour Chelsea (1re division anglaise). Geste rare chez lui, Magath esquisse même un sourire, comme si le départ du capitaine de la Nationalmannschaft, 3e du Mondial 2006, était une bénédiction pour le club aux vingt titres de champion d’Allemagne: «Quand un joueur d’un tel calibre s’en va, c’est toujours une perte, mais son départ ouvre pour le Bayern Munich de nouvelles perspectives», assure-t-il. «Jusqu’à présent, explique-t-il, le jeu était conçu en fonction de la présence de Ballack, maintenant d’autres joueurs vont devoir s’imposer.» Et de lâcher le concept qu’il martèle à ses joueurs et dirigeants: «Nous serons plus flexibles, ce qui veut dire aussi que nous proposerons un football plus attractif.» Car s’il s’est manifesté sur le marché des transferts en dépensant vingt millions d’euros – dix pour le défenseur international belge Daniel van Buyten, dix pour l’attaquant international allemand Lukas Podolski, meilleur jeune joueur du Mondial 2006 –, Magath a fait l’impasse sur le renfort d’un meneur de jeu ou d’un milieu de terrain. Dans ce domaine, il se croit en effet bien pourvu avec les internationaux paraguayens Roque Santa Cruz, aux commandes lors de la finale de la Coupe de la Ligue (perdue 2-0 contre Brême), et Julio dos Santos, l’Iranien Ali Karimi, l’Allemand Sebastian Deisler ou encore le vétéran Mehmet Scholl, voire l’Anglais Owen Hargreaves. Si Santa Cruz, 24 ans (29 buts en 129 matches de Bundesliga), devrait voir son influence grandir, Magath va surtout abandonner l’immuable 4-4-2 des années Ballack pour s’aventurer, selon l’adversaire, vers un 3-5-2 qui l’autoriserait à investir du rôle de meneur deux joueurs et non plus un seul. L’entraîneur a tiré les enseignements des aventures européennes sans lendemain du Bayern en 2004 et 2005, le seul, mais embarrassant, échec depuis son arrivée dans le club bavarois en 2004. Complètement «ballacko-dépendant» et unidimensionnel en 2005, le Bayern avait été éliminé en 8e de finale de la Ligue des champions par l’AC Milan (1re division italienne) avec une raclée 4-1 au match retour en Italie. Même s’il estime qu’il faudra, du fait du retour tardif des internationaux qui ont participé au Mondial 2006, dont le Français Willy Sagnol, attendre septembre pour voir le vrai Bayern, Magath aborde avec appétit une saison où il espère décrocher un troisième doublé Coupe/championnat consécutif. Un chiffre résume son inébranlable confiance: la saison dernière, le Bayern n’a perdu aucune des onze rencontres (toutes compétitions confondues) où il était privé de Ballack.
Le départ de son maître à jouer depuis 2002, Michael Ballack, n’inquiète pas le Bayern Munich (1re division) : le champion d’Allemagne de football en titre croit même être mieux armé pour dominer la saison 2006-2007, qui débute vendredi, et s’imposer en Europe.
C’est la question qui a sans doute été le plus posée à l’entraîneur Felix Magath depuis la reprise de...