Par l’équipe des marchés de FFA
Avec l’intensification du conflit entre Israël et le Liban et les menaces iraniennes concernant la possibilité d’un prix du pétrole à 200 dollars, on pourrait penser que l’attention des opérateurs sur le marché du pétrole et de ses dérivés a été centrée la semaine dernière sur l’évolution de ce conflit.
Pourtant, la tension observée avait pour cause principale la tempête tropicale « Chris » qui risquait de se transformer en ouragan susceptible de détruire les pipe-lines et les plates-formes pétrolières du Nouveau-Mexique. On se souvient que l’an dernier, c’était la succession d’ouragans catastrophiques qui avait conduit les prix du pétrole aux niveaux actuels.
De même, l’attention a porté sur l’impact d’une hausse de la demande de carburant consécutive aux canicules enregistrées en Europe et aux États-Unis. Enfin, les kidnappings d’employés de compagnies pétrolières au Nigeria ont constitué un motif supplémentaire de tension sur les prix.
Mais c’est bien le conflit au Moyen-Orient qui finalement déterminera l’évolution du pétrole. Un accord de cessez-le-feu avec un consensus minimal aurait des conséquences sur les deux fronts libanais et irano-nucléaire et pourrait conduire à une détente significative des prix, même si, à long terme, la demande soutenue sur le pétrole devrait maintenir les prix à des niveaux élevés.
* Cette analyse est donnée à titre indicatif. Elle ne saurait engager la responsabilité de L’Orient-Le Jour.
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