Divers

Le Liban à l’honneur à la Biennale du cinéma arabe à l’IMA (Paris) La « Bosta » de Philippe Aractingi continue de faire un tabac Dans la triste réalité que vit le Liban, il est des nouvelles qui rappellent que ce pays se distinguera toujours par sa créativité et sa présence culturelle. Aujourd’hui, plus que jamais, le Liban a besoin de toutes ses forces actives et agissantes, et pareille reconnaissance est un baume au cœur dans la situation actuelle. Ainsi, au palmarès de la Biennale du cinéma arabe qui s’est déroulée à l’Institut du monde arabe (IMA Paris), le prix IMA de la première œuvre pour le long-métrage de fiction a été accordé à Philippe Aractingi pour son film Bosta (L’Autobus, Liban, 2005). Un film qui a connu un franc succès auprès du public libanais. La deuxième distinction a été le Grand Prix IMA du long-métrage documentaire offert à la Libano-Palestinienne, Maï Masri pour Beyrouth : vérités, mensonges et vidéos (Palestine/Liban, 2006). Communiqué de l’ambassade de France sur les demandes de visas Le consulat général de France à Beyrouth indique dans un communiqué qu’en raison du nombre très important de demandes de visas et pour éviter les files d’attente pénibles, la procédure de réception des demandes de visas reprendra aujourd’hui, mercredi, sur rendez-vous uniquement. Le numéro de téléphone à composer est le suivant : 1214. Les visas sont délivrés dans un délai de douze jours en moyenne, si le dossier déposé est complet. Il est possible de consulter la liste des documents à fournir sur le site électronique du consulat : www.ambafrance-lb.org Sur un autre plan, l’ambassade de France a informé le bureau du Premier ministre, Fouad Siniora, qu’elle facilite l’octroi de visas aux étudiants désireux de poursuivre leurs études en France. Pour plus d’informations, appeler au 03-998224. Les volontaires de l’AUB auprès des déplacés Les cours se sont arrêtés à l’Université américaine de Beyrouth (AUB) à cause de la situation qui sévit dans le pays. Mais les étudiants n’ont pas pour autant mis un terme à leurs activités. Les étudiants membres du Club de la Croix-Rouge à l’AUB se sont joints à une équipe de volontaires formée de médecins, d’infirmiers, d’étudiants au centre médical et d’enseignants de la faculté des sciences médicales, afin de mettre en place un programme destiné aux enfants du Sud et de la banlieue sud qui se sont réfugiés à Beyrouth, et de se rendre auprès des déplacés, leur distribuant notamment des médicaments et des produits hygiéniques afin de prévenir l’apparition de maladies. Le Club de la Croix-Rouge a inventé des jeux, des chansons et d’autres activités à l’intention des jeunes pour les sensibiliser à la propreté, surtout qu’un grand nombre de familles réfugiées à Beyrouth se sont installées dans des écoles publiques et des universités qui ne sont pas équipées pour les accueillir. Des problèmes relatifs à la propreté et à l’hygiène personnelle commencent à apparaître. Dans ce cadre, le service de la santé publique à l’AUB a mis en garde contre l’apparition de maladies dues au manque d’hygiène, notamment la gale.