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Plus de vingt employés d’une administration parapublique ont été enlevés Vingt-trois morts en Irak, la zone verte visée

Vingt-trois personnes, dont un civil dans la zone verte, le secteur ultraprotégé de Bagdad, et un général de police, ont été tuées hier dans les violences en Irak au lendemain de l’enlèvement de plus de vingt employés d’une administration parapublique. Dix-neuf cadavres ont été retrouvés à travers le pays. Un civil a été tué et deux blessés mercredi lors d’une attaque au mortier de la zone verte, qui comprend notamment le gouvernement irakien et les ambassades américaine et britannique, selon une source de la sécurité irakienne. L’armée américaine n’était pas en mesure de confirmer le bilan, mais des journalistes de l’AFP ont entendu les tirs en fin d’après-midi et vu une colonne de fumée s’élever de la zone peu après. À Bagdad, le général Fakhri Abdel Hussein, directeur du service judiciaire du ministère de l’Intérieur, a été abattu par des hommes armés devant chez lui à Mansour, dans l’ouest de Bagdad. Près de l’Université de technologie dans le centre-ville, une voiture piégée a explosé au passage d’une patrouille de police, blessant trois policiers. Deux nouvelles explosions ont ensuite tué cinq personnes et en ont blessé 17 alors que passants et services de secours s’agglutinaient sur les lieux. Dans l’est de Bagdad, des hommes armés ont ouvert le feu sur le magasin d’un marchand de légumes, avant de le dynamiter. Bilan : sept morts et sept blessés, tous des civils, selon la police. Par ailleurs, à Kirkouk, à 250 km au nord de Bagdad, cinq personnes ont été tuées et douze blessées dans un attentat à la bombe devant le tribunal de la ville pétrolière qui connaît des tensions entre ses communautés arabe, kurde et turcomane. À Balad, à 70 km au nord de Bagdad, un enfant a été tué et une femme blessée dans une attaque armée contre leur maison, selon la police locale. Trois autres Irakiens sont également morts dans différentes attaques. Au sud de Bagdad, neuf cadavres, dont un décapité, ont, en outre, été retrouvés par la police et le corps d’une personne exécutée par balle a été découvert plus au sud, dans la ville sainte chiite de Kerbala. Neuf autres corps ont été trouvés dans différents endroits de Bagdad. « Plus de 20 de nos employés rentrant chez eux à bord d’un bus après la fin de leur travail à Bagdad mardi ont été arrêtés par des hommes armés au nord de la capitale et conduits vers une destination inconnue », a déclaré hier Mehdi al-Machhadani un responsable de l’administration des biens religieux sunnites. Il a accusé des « miliciens » d’être les auteurs de ce rapt survenu mardi, dans une allusion à une probable opération de représailles de groupes armés chiites au lendemain d’une journée sanglante marquée par un attentat antichiite qui a coûté la vie à plus de cinquante personnes. Le représentant du secrétaire général de l’ONU à Bagdad, Ashraf Qazi, a appelé les Irakiens à faire cesser les violences, estimant qu’elles « sapent l’autorité de l’État sans laquelle il n’est pas possible d’entreprendre ni réformes ni initiatives ». Il a également exhorté les dirigeants politiques, les chefs religieux et les dignitaires locaux à faire de la lutte contre la violence « leur priorité absolue et à s’attaquer à ses origines ». À Najaf, ville sainte chiite proche de Koufa, où 54 personnes ont péri mardi dans un attentat-suicide, de strictes mesures de sécurité ont été prises de crainte d’une attaque. Un couvre-feu de jour, de 15h00 jusqu’à 20h00, a été décrété et les barrages de police multipliés avec la fermeture à la circulation automobile du centre-ville autour du mausolée de l’imam Ali, l’un des lieux saints chiites.
Vingt-trois personnes, dont un civil dans la zone verte, le secteur ultraprotégé de Bagdad, et un général de police, ont été tuées hier dans les violences en Irak au lendemain de l’enlèvement de plus de vingt employés d’une administration parapublique. Dix-neuf cadavres ont été retrouvés à travers le pays.
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