Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Formule 1 - L’Allemand a décroché hier la 88e victoire de sa carrière, la 8e à Magny-Cours Schumacher VIII, roi de France, lance la révolution

La victoire de Michael Schumacher (Ferrari) au Grand Prix de France de Formule 1 hier, au-delà du record de huit succès dans une même épreuve, confirme le début de révolution dans la hiérarchie du plateau entrevu quinze jours plus tôt aux États-Unis. Car si la domination outrageante de Ferrari à Indianapolis pouvait provenir des circonstances particulières liées aux précautions prises par le manufacturier de pneumatiques Michelin équipant ses adversaires, la victoire de Schumacher à Magny-Cours devant Fernando Alonso (Renault) et Felipe Massa (Ferrari) intervient, elle, tout à fait à la régulière. « Indy n’était pas une référence mais Magny-Cours, si ! » se félicite Michael Schumacher quelques minutes après avoir célébré sa 88e victoire comme si c’était sa première : casque et cagoule enlevés, après une brève poignée de main à son dauphin Alonso, le septuple champion du monde est monté sur la capot de sa monoplace, bras levés et poings serrés, avant de se jeter dans les bras de ses mécaniciens et d’étreindre longuement son patron Jean Todt. Pole position – la 68e – et victoire – la 4e cette saison – sans jamais être inquiété, Michael Schumacher a finalement passé un Grand Prix calme, après une alerte samedi matin durant les essais libres lorsqu’un début d’incendie s’était déclaré au niveau de l’échappement. « À merveille » « Nous ne savions pas ce qui se passerait en course, car nous n’avions pas pu faire de longs relais en essais libres (samedi), mais je dois dire que les pneus et la voiture ont fonctionné à merveille », se délecte le septuple champion du monde, revenu à 17 longueurs d’Alonso à sept courses de la fin du championnat. « Cette victoire est un grand résultat si l’on considère les difficultés rencontrées ce week-end », poursuit l’Allemand, peut être déçu simplement que son coéquipier n’ait pu conserver l’avantage de la 2e position sur la grille qui aurait pu lui permettre de reprendre deux points supplémentaires à Alonso. Mais Renault, ayant constaté l’impossibilité de passer les Ferrari sur la piste et comptant sur la bonne tenue des pneus Michelin, a décidé d’effectuer un arrêt de moins que les monoplaces de la Scuderia. « Nous avions deux possibilités au départ de la course : les Ferrari étant en trois arrêts et comme il est très difficile de doubler, nous savions qu’avec la même stratégie nous finirions derrière, explique Alonso. En passant à deux ravitaillements, nous pouvions peut-être finir devant et, au pire, nous finissions derrière comme si nous avions fait trois arrêts... donc nous avons essayé. » Pari Pari gagnant, puisque Alonso a ainsi doublé Massa. Schumacher est resté intouchable. En ce qui concerne l’avenir, le GP de France est donc aussi prometteur pour Schumacher et Ferrari qu’il est inquiétant pour Alonso et Renault. Ces derniers, comme Michelin, étaient attendus sur les terres nivernaises après la débâcle « étrange », selon le terme d’Alonso, aux États-Unis. « Nos pneus ont fonctionné comme prévu... mais les Bridgestone étaient très bons », concède un Alonso dubitatif, ne pouvant s’empêcher de souligner que ses performances étaient « beaucoup plus proches » de celles de Schumacher à Magny-Cours qu’à Indy. « Il faut continuer comme ça, nous devons continuer de travailler dans ce sens, le championnat est loin d’être terminé ! » souligne Schumacher, les batteries manifestement rechargées à bloc avant de courir devant son public, dans quinze jours à Hockenheim pour le GP d’Allemagne. Mais reprendre deux points à Alonso à chacune des sept courses restantes ne sera pas suffisant pour coiffer une huitième couronne mondiale. Le classement du GP de France Voici le classement du Grand Prix de France, 11e épreuve du championnat du monde de Formule 1, couru hier sur le circuit de Magny-Cours : 1. Michael Schumacher (All/Ferrari) les 308,586 km en 1h32’07’’803 (moyenne : 200,968 km/h) 2. Fernando Alonso (Esp/Renault) à 10’’131 3. Felipe Massa (Bré/Ferrari) à 22’’546 4. Ralf Schumacher (All/Toyota) à 27’’212 5. Kimi Raikkonen (Fin/McLaren-Mercedes) à 30’’006 6. Giancarlo Fisichella (Ita/Renault) à 45’’265 7. Pedro de la Rosa (Esp/McLaren-Mercedes) à 49’’407 8. Nick Heidfeld (All/BMW Sauber) à 1 tour 9. David Coulthard (G-B/Red Bull-Ferrari) à 1 tour 10. Scott Speed (É-U/Toro Rosso) à 1 tour 11. Jacques Villeneuve (Can/BMW Sauber) à 1 tour 12. Christian Klien (Aut/Red Bull-Ferrari) à 1 tour 13. Vitantonio Liuzzi (Ita/Toro Rosso) à 1 tour 14. Nico Rosberg (All/Williams-Cosworth) à 2 tours 15. Christijan Albers (P-B/Midland) à 2 tours 16. Franck Montagny (Fra/Super Aguri F1 Team) à 3 tours. Les autres concurrents n’ont pas été classés. Classements des championnats du monde Voici les classements des championnats du monde des pilotes et des écuries après le Grand Prix de France de Formule 1, disputé hier sur le circuit de Magny-Cours : Pilotes 1. Fernando Alonso (Esp) Renault 96 points 2. Michael Schumacher (All) Ferrari 79 3. Giancarlo Fisichella (Ita) Renault 46 4. Kimi Raikkonen (Fin) McLaren 43 5. Felipe Massa (Bré) Ferrari 42 6. Juan Pablo Montoya (Col) 26 7. Jenson Button (G-B) Honda 16 8. Rubens Barrichello (Bré) Honda 16 9. Ralf Schumacher (All) Toyota 13 10. Nick Heidfeld (All) BMW Sauber 13 11. David Coulthard (G-B) Red Bull 10 12. Jarno Trulli (Ita) Toyota 8 13. Jacques Villeneuve (Can) BMW Sauber 7 14. Mark Webber (Aus) Williams 6 15. Nico Rosberg (All) Williams 4 16. Pedro de la Rosa (Esp) McLaren 2 17. Vitantonio Liuzzi (Ita) Toro Rosso 1 18. Christian Klien (Aut) Red Bull 1 19. Scott Speed (É-U) Toro Rosso 0 20. Christijan Albers (P-B) MF1 Racing 0 21. Tiago Monteiro (Por) MF1 Racing 0 22. Takuma Sato (Jap) Super Aguri 0 23. Yuji Ide (Jap) Super Aguri 0 24. Franck Montagny (Fra) Super Aguri 0. Constructeurs : 1. Renault 142 points 2. Ferrari 121 3. McLaren-Mercedes 71 4. Honda 32 5. Toyota 21 6. BMW Sauber 20 7. RedBull-Ferrari 11 8. Williams-Cosworth 10 9. Toro Rosso-Cosworth 1 10. MF1-Toyota 0 11. Super Aguri-Honda 0.
La victoire de Michael Schumacher (Ferrari) au Grand Prix de France de Formule 1 hier, au-delà du record de huit succès dans une même épreuve, confirme le début de révolution dans la hiérarchie du plateau entrevu quinze jours plus tôt aux États-Unis.
Car si la domination outrageante de Ferrari à Indianapolis pouvait provenir des circonstances particulières liées aux...