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TERRORISME - Les autorités accusent les rebelles islamistes d’être à l’origine des explosions Sept attentats frappent les transports ferroviaires de Mumbai : plus de 160 tués

Sept attentats à l’explosif ont frappé quasi simultanément les transports ferroviaires de Mumbai (autrefois baptisée Bombay) et de sa banlieue hier soir faisant au moins 163 morts et 300 blessés, dans ce que la police a estimé être l’œuvre d’un « groupe terroriste ». Peu après ces attentats, le Premier ministre indien Manmohan Singh a promis de « vaincre les terroristes » et appelé la population au calme. Les explosions ont eu lieu à l’heure de pointe, dans un intervalle de 20 minutes, la première à 18h24 (12h56 GMT), selon le préfet de police de Mumbai A. N. Roy. Le bilan, le plus lourd depuis des années que l’Inde ait connue, n’a cessé d’évoluer au fil des heures. Des médecins de trois hôpitaux de Mumbai, ville de près de 18 millions d’habitants, ont indiqué qu’au moins 163 personnes avaient été tuées, selon l’agence Press Trust of India (PTI). Le chef du gouvernement régional du Maharashtra, Vilasrao Deshmukh, a indiqué qu’au moins 300 personnes avaient également été blessées. Les déflagrations causées par des explosifs semblent avoir été coordonnées et les autorités ont rapidement suspecté les rebelles islamistes qui combattent les troupes fédérales au Cachemire indien. Alerte maximale Mumbai et la capitale New Delhi ont immédiatement été placées en alerte maximale. Six des sept explosions ont eu lieu dans des trains ou gares bondées des quartiers de Matunga, Khar, Mahim, Jogeshwari, Borivali et Bhayendar, à Mumbai même et dans sa banlieue. Une septième explosion a eu lieu dans un métro. « La priorité est de maintenir l’ordre public pour s’assurer que le trafic fonctionne et que les gens rentrent chez eux », a poursuivi M. Roy. « J’appelle seulement la population à rester calme et à ne pas céder aux rumeurs », a-t-il ajouté. Le service ferroviaire de l’ouest de la ville qui a été visé par les explosions a été interrompu. Sur le site des explosions, les télévisions montraient des voitures explosées, des cadavres ensanglantés, des survivants tentant d’appeler fébrilement leurs proches sur leur téléphone mobile. Les télévisions diffusaient des images sur lesquelles on pouvait voir des passagers hébétés en sang, portés par d’autres passagers dans l’attente des ambulances près de la gare de Mahim. « Les gens ont commencé à sauter du train en marche lorsque la bombe a explosé et que les flammes et la fumée ont envahi le wagon », a dit un passager blessé à la gare Mahim. Selon des témoins, les explosions ont eu lieu dans des compartiments première classe. Par ailleurs, le Premier ministre a convoqué une réunion d’urgence des chefs des services de sécurité, avec le ministre de l’Intérieur Shivraj Patil. La ville de Mumbai, capitale financière de l’Inde connue aussi pour ses bidonvilles, a été plusieurs fois la cible d’attentats à la bombe dans le passé. En 1993, une série d’explosions y avaient tué plus de 300 personnes et blessé plus de 1 000. Plus récemment, le 7 mars 2006, un triple attentat avait été perpétré à Bénarès (Nord), la plus importante ville sainte hindoue, faisant 23 morts. À New Delhi, un triple attentat avait fait 66 morts le 29 octobre 2005.
Sept attentats à l’explosif ont frappé quasi simultanément les transports ferroviaires de Mumbai (autrefois baptisée Bombay) et de sa banlieue hier soir faisant au moins 163 morts et 300 blessés, dans ce que la police a estimé être l’œuvre d’un « groupe terroriste ». Peu après ces attentats, le Premier ministre indien Manmohan Singh a promis de « vaincre les terroristes » et...