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Actualités - CHRONOLOGIE

ANNIVERSAIRE - Le festival souffle ses cinquante bougies Baalbeck, un demi-siècle de métissage culturel

Les caresses de la lune, les effluves parfumés de la terre, les senteurs envoûtantes du café à la cardamome et, bien sûr, les millénaires colonnes romaines contribuent sans aucun doute à la magie du Festival de Baalbeck. Depuis 50 ans (moins 22 années d’arrêt dû aux événements), ce temple du soleil se transforme, la nuit venue, en un sanctuaire où la blanche lune officie sur les astres. Les étoiles célestes mais aussi les autres, celles qui brillent au firmament des scènes culturelles internationales. Il faut dire que le Festival de Baalbeck a ceci d’exceptionnel qu’il offre depuis un demi-siècle un véritable panorama de la scène artistique. Tous les styles de musique y sont présents et la programmation allie une sorte d’équilibre idéal entre «ouverture» et «classique». Baalbeck, c’est une flânerie subtile où l’âme des ancêtres croise les musiques intemporelles. Un métissage où la tradition séculaire s’entrechoque harmonieusement avec la vision futuriste de la musique. La plus importante manifestation culturelle du pays d’avant la guerre, le Festival de Baalbeck, a présenté, de 1956 à 1974, des artistes aussi célèbres que Rostropovitch, des étoiles comme Margot Fonteyn et Rudolf Noureïev, le chef d’orchestre Herbert Von Karayan et le pianiste Sviatoslav Richter. S’y sont succédé des figures de légende que l’on ne reverra plus: Oum Kalsoum, Ella Fitzgerald, Dizzy Gillespie, Miles Davis, Joan Baez... Pour ne citer que ceux-là. La guerre qui a ravagé le Liban de 1975 à 1990 en a interrompu le cours. Le 30 juillet 1997, Rostropovitch et l’Orchestre philharmonique de Radio-France ont réouvert le bal avec un concert sur les marches du temple de Bacchus. Sting, Nina Simone, Charles Aznavour ont participé à la renaissance. Un festival de prestige donc ! Pour un public de plus en plus large et diversifié.
Les caresses de la lune, les effluves parfumés de la terre, les senteurs envoûtantes du café à la cardamome et, bien sûr, les millénaires colonnes romaines contribuent sans aucun doute à la magie du Festival de Baalbeck. Depuis 50 ans (moins 22 années d’arrêt dû aux événements), ce temple du soleil se transforme, la nuit venue, en un sanctuaire où la blanche lune officie sur les...