Échos de Paris

Par Élie MASBOUNGI Le diable s’habille chez... Georges Chacra Pour prendre le relais de la semaine des collections de la haute couture parisienne et pour garder le même registre, une avant-première du film Le Diable s’habille chez Prada de David Frankel a eu lieu hier lundi dans une salle UGC des Champs-Élysées. Des séquences du défilé de Georges Chacra figurent dans le film, aux côtés de défilés de Valentino et Azzaro. Les vedettes féminines du film sont Meryl Streep et Anna Hathaway. Le marathon de l’ambassadrice Notre ambassadrice, Mme Sylvie Fadlallah, a tenu à encourager, par sa présence personnelle, tous nos couturiers qui présentaient leurs collections la semaine dernière sur les podiums parisiens. En deux jours, elle a trouvé le temps d’être aux premières rangées des défilés d’Élie Saab, Georges Chacra, Zouheir Mrad, Robert Abi Nader et Dany Atrache. Avec des mots d’encouragements à nos jeunes talents dont certains ont atteint les niveaux des grands de la haute couture française et internationale. Parallèlement à ce marathon parisien, Madame l’ambassadeur a pu organiser à la Villa Copernic un dîner en l’honneur du ministre de la Santé, M. Mohammad Khalifé, qui se trouvait en France pour signer avec son homologue français et les responsables de la « Haute autorité de la santé » un accord pour la mise aux normes françaises et internationales des hôpitaux publics libanais. Ce n’est qu’un au revoir May Chidiac quitte aujourd’hui Paris après un long séjour de soins et d’adaptation à ses prothèses suite à l’attentat criminel dont elle a fait l’objet. Le moral est bon pour notre consœur de la LBCI qui a assisté la semaine dernière à plusieurs défilés de haute couture et qui a été invitée à dîner par un groupe restreint d’amis journalistes, dont Michel el-Kik d’al-Jazira et Mona es-Saïd de Radio Orient et de Future TV, dans une brasserie de l’avenue Niel. « Je reviendrai dans quelques mois », a promis May à ses amis parisiens, mais pour effectuer des tests de contrôle de son appareillage. La régate d’Élissa sans équipe libanaise ? « La Route d’Élissa », la régate réservée aux équipes féminines qui s’apprête à quitter Carthage le 13 août pour regagner les côtes phéniciennes d’où les concurrents étaient partis l’été dernier, prendra le départ peut-être sans équipage libanais. C’est ce que craignent les organisateurs de l’épreuve qui, à un mois du début de la compétition, ont essuyé un désistement de sponsors libanais qui avaient promis de parrainer un bateau portant le nom d’une ville libanaise. À moins d’un mécène de dernière minute, la course pourrait franchir la ligne d’arrivée, au large de Beyrouth, sans équipage ni bateau libanais. Faudel reçoit à l’orientale Faudel, le chanteur franco-algérien de la Star Academy libanaise, vient d’ouvrir au 1er bis de la rue Jean Mermoz, à deux pas du rond-point des Champs, le « Sensi », un restaurant oriental où il accueille ses amis dans une ambiance des plus sympathiques. Avec, la semaine dernière, un « plasma » pour suivre les matches de la Coupe du monde. Et tous les samedis des soirées maghrébines avec couscous géant, bricks, tagines, tatouage au « henné », danseuse orientale et voyance de l’amour... Reflets d’éternité... Stanislas de Quercize et Marie Girardot, respectivement président et directrice générale de « Van Cleef & Arpels », ont reçu le tout-Paris du luxe et de la culture jeudi dernier dans leur boutique du 2, rue de la Paix, à l’occasion de la présentation et de la signature du livre Van Cleef & Arpels, Reflets d’éternité écrit par Marc Petit et Guy Lucas de Peslouan et édité par « Cercle d’Art ».