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L’ombre de Rooney plane sur Cristiano Ronaldo

L’ombre de Wayne Rooney plane sur Cristiano Ronaldo : le jeune attaquant vedette de la Selecçao (photo) a été conspué pendant toute la demi-finale du Mondial 2006 de football Portugal-France (0-1), payant le rôle trouble joué dans l’exclusion de l’Anglais en quart de finale. La vie du beau gosse de la sélection portugaise, à qui tout souriait jusqu’ici, a basculé en quart de finale contre l’Angleterre à Gelsenkirchen. Quand Rooney a marché sur le bas-ventre du défenseur portugais Ricardo Carvalho, à la 62e minute, Cristiano Ronaldo s’est précipité sur l’arbitre, qui a finalement donné un carton rouge à l’Anglais. Une caméra de télévision a même capté un étrange sourire sur les lèvres du numéro 17 portugais, qui regardait alors son banc, après l’exclusion de « Mr Waynederful » (jeu de mots avec « wonderful », « merveilleux » en Anglais). Les conclusions ont été vite tirées : pas très « fair-play » de la part du petit prodige portugais envers un autre « wonder boy »... alors qu’ils jouent tous les deux dans le même club, à Manchester United. La presse anglaise a évidemment tiré la première, lançant que Rooney était désormais furieux contre son coéquipier et qu’il ne voulait plus jamais jouer avec lui. Le journal The Sun a même demandé clairement à Manchester United de montrer la porte à C. Ronaldo pour cette « attitude honteuse ». Le Portugais a senti ce vent de haine gonfler en Angleterre et a tenté rapidement de désamorcer cette bombe. « Je voudrais dire clairement qu’il n’y a aucun problème entre moi et Rooney, insistait-il le surlendemain. À la fin du match, nous avons échangé une série de SMS comme nous l’avions fait la veille. Entre nous deux, tout est clair. » « En fait, il ne m’a pas seulement envoyé ses félicitations pour la suite du Mondial, il m’a aussi assuré que nous avions une grande équipe, a-t-il encore tenté de convaincre. Je ne suis pas l’arbitre, avec le pouvoir d’exclure qui je veux, et je n’ai pas non plus la capacité de le convaincre de brandir des cartons rouges. » Mais le mal était fait. Et contre toute attente, l’Angleterre n’est pas la seule à l’avoir pris en grippe. Mercredi, à Munich, la majorité des 66 000 personnes du public cosmopolite de l’Allianz Arena (excepté les fans portugais, qui n’étaient pas majoritaires) l’a sifflé sans discontinuer dès qu’il a effleuré la balle. Cristiano Ronaldo est resté imperméable à ces huées, délivrant parfois des déboulés dont il a le génie et qui font vaciller les défenses. Mais le « Red Devil » n’a pas arrangé son cas en abusant de ses péchés mignons. Il a d’abord été très gourmand, jouant sa carte personnelle alors que Pauleta était souvent démarqué, attendant en vain un ballon qui n’arriva jamais. L’enfant chéri de la Selecçao est aussi tombé dans les travers de son aîné Luis Figo, comme quand il s’effondrait dans la surface avec un beau saut de l’ange pour obtenir un penalty que l’arbitre, vigilant, lui refusait logiquement (36e). L’ancien attaquant international anglais Alan Shearer, commentant pour la BBC, a stigmatisé ce pur « plongeon ». Avant l’épisode Rooney, tout lui était pardonné. Maintenant, c’est une ligne de plus dans sa colonne débit. À la fin du match, Cristiano Ronaldo avait les larmes aux yeux, pas à cause des sifflets, mais de l’élimination. Cela ne suffira pas à attendrir le public anglais qui risque de lui réserver un drôle d’accueil à son retour à Manchester...
L’ombre de Wayne Rooney plane sur Cristiano Ronaldo : le jeune attaquant vedette de la Selecçao (photo) a été conspué pendant toute la demi-finale du Mondial 2006 de football Portugal-France (0-1), payant le rôle trouble joué dans l’exclusion de l’Anglais en quart de finale.
La vie du beau gosse de la sélection portugaise, à qui tout souriait jusqu’ici, a basculé en...