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Actualités - CHRONOLOGIE

Social - La seule ONG libanaise qui soutient les cours de catéchisme « La Flamme » célèbre demain son soixantième anniversaire

Une messe sera célébrée demain vendredi, à 10 heures, en l’église Saint-Joseph, rue de l’Université Saint-Joseph, par l’évêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar, pour célébrer le soixantième anniversaire de « La Flamme », une association qui a pour but « le relèvement spirituel, moral et social dans les villes et les villages du Liban », comme le souligne un dépliant de l’ONG. Présidée par Simone Wardé (présidente et fondatrice de l’AFEL), « La Flamme » a été créée en 1946 par Linda Wardé à l’initiative d’un père jésuite, Henri Ayrouth, qui avait fondé en Haute-Égypte une association ayant pour but d’aider les prêtres et les religieuses à prêcher et à dispenser des cours de catéchisme. Actuellement au Liban ainsi qu’au Moyen-Orient, « La Flamme » est l’unique association qui aide à la diffusion de l’Évangile, notamment en finançant les cours de catéchisme, indique la présidente de l’association. Elle souligne l’importance de soutenir dans ce cadre les prêtres, les religieuses et les laïcs qui sont impliqués auprès des adultes et des enfants, dispensant des cours de catéchisme certes, mais aussi préparant les petits à la première communion, organisant des retraites spirituelles, des veillées évangéliques et autres activités pastorales. L’association soutient ainsi des religieuses et des prêtres dans diverses villes et localités du pays, notamment Saïda, Hadeth-Baalbeck, Akkar, Hadeth-Beyrouth, Nabaa-Bourj Hammoud, Aïn Kafarzabad, Deir el-Ahmar, Kartaba, Kahalé, Baskinta, Antélias, Kfour et Hermel. « La Flamme » est également présente en Syrie, à Damas et à Alep. Par ailleurs, au fil des ans, l’association a développé diverses activités pour venir en aide aux populations afin de les encourager à rester sur place. C’est le cas, par exemple, du centre médico-social de Aïn Kafarzabad dans la Békaa, qui a vu le jour en 1963 et qui couvre une quinzaine de villages. « Huit médecins spécialistes assurent en cours de semaine des permanences au centre. Grâce à une aide de l’association World Vision, une clinique dentaire a pu être installée », indique Mme Wardé. Des médicaments et des vaccins sont assurés par la YMCA. Une garderie qui reçoit les enfants, dont les mères travaillent pour la plupart dans les champs, a été également créée. Et le centre a été doté d’un matériel informatique, attirant ainsi de plus en plus de jeunes. À Bourj Hammoud, « La Flamme » ne s’est pas contentée de sa mission ordinaire. Elle a créé, en 1967, une garderie dans le but de soustraire les enfants nécessiteux âgés de 2 à 5 ans de la rue, en permettant à leurs mères de travailler en toute tranquillité. Cette année, la garderie accueille 40 enfants de toutes confessions et nationalités et constitue un exemple vivant de coexistence. Mme Wardé met l’accent, en ce qui concerne les activités sociales de la garderie de Bourj Hammoud et le centre médico-social de Aïn Kafarzabad, sur le partenariat avec le ministère des Affaires sociales, soulignant l’importance dans ce cadre de la coopération entre les secteurs public et privé. L’association est financée notamment par des quêtes annuelles, des dons en mémoire des défunts ainsi que les cotisations de ses membres. Mme Wardé lance enfin un appel au volontariat, soulignant que, depuis sa création, l’association a fonctionné grâce à des dames qui donnaient de leur temps. Pour plus d’informations, contacter les numéros suivants : (03)436807 et (01)331307. Patricia KHODER
Une messe sera célébrée demain vendredi, à 10 heures, en l’église Saint-Joseph, rue de l’Université Saint-Joseph, par l’évêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar, pour célébrer le soixantième anniversaire de « La Flamme », une association qui a pour but « le relèvement spirituel, moral et social dans les villes et les villages du Liban », comme le souligne un dépliant...