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L’UE attend aujourd’hui une « première réponse » de Téhéran à l’offre nucléaire Poutine demande à l’Iran d’accepter la proposition des « six »

Un mois après avoir présenté une offre de coopération des grandes puissances sur le nucléaire, l’Union européenne attend aujourd’hui une « première réponse » du négociateur iranien Ali Larijani, alors que le président russe, Vladimir Poutine, a demandé à l’Iran d’accepter « le plus rapidement possible la proposition des six pays » sur son programme nucléaire. Ali Larijani doit rencontrer aujourd’hui le haut représentant de l’UE pour les Affaires extérieures, Javier Solana, à Bruxelles, en présence de représentants des six pays à l’origine de l’offre : France, Allemagne, Grande-Bretagne, Russie, Chine et États-Unis, selon une source diplomatique. « Nous avons besoin d’une première réponse officielle de l’Iran pour que cette réponse nous permette d’avancer vers le début des négociations », a indiqué hier la porte-parole de M. Solana, Cristina Gallach. M. Solana a présenté à Téhéran le 6 juin une offre de coopération au nom de ces six pays, visant à la suspension de l’enrichissement d’uranium. Toutefois, les responsables iraniens ont multiplié ces derniers jours les déclarations rejetant les appels des grandes puissances à répondre à cette offre dès aujourd’hui. « Notre négociation avec les Européens aura lieu mercredi, mais ce n’est que le début des discussions, et notre réponse définitive à leurs propositions sera prête vers le milieu du mois (iranien) de mordad », soit autour du 6 août, a assuré hier M. Larijani, selon la télévision d’État iranienne. Par ailleurs, le président russe Vladimir Poutine a demandé hier à l’Iran d’accepter « le plus rapidement possible la proposition des six pays » sur son programme nucléaire et d’engager des pourparlers avant le sommet du G8, du 15 au 17 juillet à Saint-Pétersbourg. « Nous voudrions beaucoup que ceux-ci commencent avant le sommet de Saint-Pétersbourg », a insisté le président russe, tout en reconnaissant que cela « semblait impossible ». « Il nous faut donc savoir quand cela (les pourparlers) pourrait intervenir », a encore dit M. Poutine. Pour sa part, la Chine a appelé l’Iran à répondre aux propositions qui lui ont été faites et a invité les membres du G8 à faire preuve de patience. Le Premier ministre britannique Tony Blair a, de son côté, appelé hier l’Iran à répondre « aussi vite que possible » à l’offre des « six » d’ouvrir des négociations sur ses ambitions nucléaires. En cas de rencontre positive aujourd’hui, les négociations pourraient démarrer « très vite » et entrer dans le vif du sujet dès septembre, selon le porte-parole de M. Solana. Mais le lancement éventuel des négociations sur cette offre risque de se heurter à la question de la suspension de l’enrichissement d’uranium, dont les grandes capitales ont fait une condition préalable, ce que les Iraniens refusent absolument.

Un mois après avoir présenté une offre de coopération des grandes puissances sur le nucléaire, l’Union européenne attend aujourd’hui une « première réponse » du négociateur iranien Ali Larijani, alors que le président russe, Vladimir Poutine, a demandé à l’Iran d’accepter « le plus rapidement possible la proposition des six pays » sur son programme nucléaire.

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