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Actualités - CHRONOLOGIE

DANSE Aucun superlatif n’est de trop pour la reine du ballet, attendue le 16 juillet à Beiteddine Sylvie Guillem : dites-le avec le corps

ATHÈNES, de May MAKAREM Push... Avec un naturel redoutable, Sylvie Guillem pousse sa virtuosité à l’extrême limite. Le corps étiré au-delà de ce que l’on croyait possible, tendu vers le ciel comme une flamme du Greco, tourbillonnant et s’enroulant dans d’invraisemblables torsions de bras et de jambes, elle donne le frisson et laisse le spectateur bouche bée. Stupéfait, le public de l’Acropole n’avait jamais rien vu de tel et sa seule envie était que le spectacle continue. Car il y a tellement de choses à dire avec le corps. La reine Guillem en est la preuve magistrale. Sans trêve, avec une prestance éclatante, explorant les notions de poids, de gravité et de tension, elle déroule une épopée corporelle devant un parterre d’officiels et de 5 000 fans venus l’applaudir à Hérode Atticus, dans le cadre du Festival d’Athènes. Aucun superlatif n’est de trop pour décrire la performance éblouissante de celle qui est considérée, à juste titre, comme « l’étoile des étoiles », « la plus fabuleuse de sa génération », une « danseuse hors du commun » et « une des principales figures du ballet du XXe siècle». Décorée en 2003 par la reine Élisabeth II d’Angleterre commandeur honoraire de l’Ordre de l’Empire Britannique, principale invitée, depuis 1989, du Royal Ballet de Londres, Guillem, ancienne étoile du Ballet de l’Opéra de Paris, interprète fétiche de Rudolph Noureev et de Maurice Béjart, a notamment travaillé avec Blanchine, Robbins, Bob Wilson et Forsythe. À Hérode Atticus, elle a partagé la scène avec le chorégraphe et ancien élève de l’école du Royal Ballet de Londres, Russel Maliphant, présentant trois solos et deux duos. Mélange hypnotique de force et de fluidité, le spectacle Push, signé Maliphant, tient à la fois de la prouesse physique et de l’architecture des corps en mouvement, magnifiquement sculptés, dans des carrés de lumière assurés par l’éclairagiste Michael Hulls. Créé en 2005 au Sadler’s Well de Londres, Push, qui sera donné à Beiteddine le 16 juillet prochain, a obtenu en 2006 les prix Lawrence Olivier Awards, National Dance Awards, South Bank Show Awards et Time Out Live Awards. Il a été salué par les critiques comme « un chef-d’œuvre pur et intense » (Le Figaro), « un des plus beaux spectacles jamais vus » (Ballet Magazine), où « lumières exemplaires, fluidité incroyable, force et grâce se disputent la première place » (The Telegraph).
ATHÈNES, de May MAKAREM

Push... Avec un naturel redoutable, Sylvie Guillem pousse sa virtuosité à l’extrême limite. Le corps étiré au-delà de ce que l’on croyait possible, tendu vers le ciel comme une flamme du Greco, tourbillonnant et s’enroulant dans d’invraisemblables torsions de bras et de jambes, elle donne le frisson et laisse le spectateur bouche bée....