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Coupe du monde de football-Allemagne 2006 Allemagne-Argentine : le quart de finale du beau jeu

Le quart de finale entre l’Allemagne et l’Argentine, aujourd’hui à Berlin, oppose les deux équipes qui ont proposé jusqu’ici dans le Mondial 2006 de football le style de jeu le plus séduisant et ambitieux, et pourrait consacrer un nouveau favori pour le titre mondial. Un sprint ou une course d’endurance, un KO dès la première reprise ou une décision aux... points des tirs au but : le choc Allemagne-Argentine inspire immanquablement des comparaisons avec l’athlétisme et la boxe. À droite, dans le coin noir-rouge-jaune, la Nationalmannschaft redynamisée, physiquement affûtée et gonflée à bloc par le sélectionneur Jurgen Klinsmann dont le credo est, comme il l’a résumé hier : « Engagement, agressivité et enthousiasme. » À gauche, dans le coin albiceleste, l’Argentine, ses redoutables techniciens Hernan Crespo, Juan Roman Riquelme et Lionel Messi, et les paisibles certitudes de José Pekerman : « Cette équipe a les capacités et les individualités comparables à celles de ses devancières championnes du monde en 1978 et 1986 », assure le sélectionneur argentin. Les deux meilleures attaques du Mondial 2006 (10 buts) ont pris l’habitude d’assommer leur adversaire dès le premier quart d’heure, à l’image de Lukas Podolski, qui fit voir 36 chandelles en 8e de finale aux défenseurs suédois dès la 8e minute, ou de Maxi Rodriguez, qui sonna la Serbie-et-Monténégro (6-0) à la 6e minute. Mais lors de leurs dernières confrontations, l’Allemagne et l’Argentine n’ont pas su se départager : un 2-2 en match amical en février 2005 à Düsseldorf et un second nul sur un score identique lors de la Coupe des confédérations quatre mois plus tard. Physiquement prêts « Il y aura enfin un vainqueur : nous sommes prêts à jouer 90 minutes à fond, voire 120 minutes. Nous sommes au sommet de notre forme. Et s’il faut en venir aux tirs au but, cela ne nous fait pas peur », a avoué avec beaucoup d’appétit Klinsmann. S’ils admirent « cette équipe dont les joueurs évoluent ensemble depuis qu’ils sont Espoirs et qui a beaucoup d’automatismes », Klinsmann et son adjoint Joachim Low ont donné quelques pistes sur leur plan d’action. « Il sera important de perturber la transmission du ballon entre le milieu de terrain et les attaquants : tout se jouera dans les duels dans l’entre-jeu avec, pour nous, le souci de ne pas faire de fautes inutiles, car ce sont de redoutables tireurs de coups francs », a souligné Low. Côté argentin, les joueurs se préparent comme Javier Saviola « à affronter tout un pays » dans le cadre du Stade olympique de Berlin qui sera tout acquis à l’Allemagne. Vingt ans et un jour après son deuxième titre mondial, l’Argentine croit en ses chances malgré l’avertissement lancé par le Mexique en 8e de finale (2-1 après prolongation). Les dribbleurs argentins espèrent déboussoler les grands et lents défenseurs allemands, Per Mertesacker et Christoph Metzelder, qui, même si l’Allemagne n’a pas encaissé de buts depuis son premier match, reste aux yeux de Perkerman, triple champion du monde des moins de 20 ans, le point faible allemand. « Je suis très optimiste, l’équipe qui remportera ce match aura fait un grand pas vers le titre », ose-t-il même. Le programmes des quarts de finale Aujourd’hui : Allemagne-Argentine à 18h00 à Berlin Italie-Ukraine à 22h00 à Hambourg. Demain : Angleterre-Portugal à 18h00 à Gelsenkirchen Brésil-France à 22h00 à Francfort.

Le quart de finale entre l’Allemagne et l’Argentine, aujourd’hui à Berlin, oppose les deux équipes qui ont proposé jusqu’ici dans le Mondial 2006 de football le style de jeu le plus séduisant et ambitieux, et pourrait consacrer un nouveau favori pour le titre mondial.
Un sprint ou une course d’endurance, un KO dès la première reprise ou une décision aux... points des tirs au...