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Argentine-Mexique : un « clasico » des Amériques

Argentine-Mexique est considéré par le défenseur argentin Roberto Ayala comme un « clasico » entre deux pays d’Amérique, du Sud et centrale, qui se connaissent bien et s’affronteront ce soir en 8e de finale du Mondial à Leipzig. « Contre le Mexique, ce ne sera jamais facile, prévient l’arrière de Valence. C’est un adversaire compliqué qui a fait de bons matches contre nous. » Dans la dernière rencontre en date de ces deux équipes, l’Argentine avait souffert pour se débarrasser des Mexicains, battus 6 tirs au but à 5 (0-0 ; 1-1 a.p.) en demi-finale de la Coupe des Confédérations le 26 juin 2005. Mais aujourd’hui, la formation albiceleste fait figure d’épouvantail, après avoir terminé première du groupe C, avec 2 victoires et 1 nul face à la Côte d’Ivoire (2-1), la Serbie-et-Monténégro (6-0) et les Pays-Bas (0-0), soit 8 buts marqués et 1 encaissé. Le bilan des « Aztèques », 2e du groupe D, est moins clinquant : 1 victoire, 1 nul et 1 défaite face à l’Iran (3-1), l’Angola (0-0) et le Portugal (1-2), avec 4 buts marqués et 3 encaissés. En laissant notamment quatre titulaires au repos pour son dernier match de poule (Sorin, Heinze, Saviola et Crespo), le sélectionneur argentin José Pekerman devrait arriver à la tête d’un groupe frais en 8e de finale. Ce ne sera pas forcément le cas des « Tricolores » qui ont été battus (2-1) par le Portugal. « On a du potentiel dans cette équipe, mais on doit aussi corriger nos erreurs », analyse le défenseur mexicain Rafael Marquez. Tout ou rien Mais Ayala réfute l’argument de fraîcheur qui jouerait en faveur de l’Argentine, pestant contre le calendrier de la compétition qui n’accorde pas plus de jours de repos au leader de chaque groupe : « On dirait que sortir premier de sa poule ne sert à rien, en dépit des efforts fournis, ça ne se traduit pas dans les jours de récupération. » Le joueur de Valence fulmine aussi devant les terrains « qui ne sont pas réguliers » et qui se révèlent parfois « durs comme de la glace ». « Si les pelouses étaient plus arrosées, les matches seraient meilleurs », poursuit-il. « Peu importe la façon dont chacun est arrivé en 8e de finale, lance finalement Ayala. Ce qui compte, c’est le match en lui-même. Maintenant c’est tout ou rien, et le moindre petit détail aura son importance. » Son partenaire en défense, Leandro Cufré (AS Rome), apparu dans le dernier match face aux Pays-Bas (0-0), estime en revanche que « l’adversaire importe peu », se focalisant surtout sur la « prestation que l’Argentine doit fournir ». Ce 8e de finale aura un parfum particulier pour le sélectionneur du Mexique Ricardo La Volpe et l’attaquant des « Aztèques » Guillermo Franco, tous deux d’origine argentine. La partie mettra aussi en opposition des partenaires en club, comme le petit prodige argentin Lionel Messi et le Mexicain Rafael Marquez, tous deux pensionnaires du FC Barcelone. Aujourd’hui, Messi fêtera ses 19 ans, rêvant sans doute d’une victoire comme cadeau.
Argentine-Mexique est considéré par le défenseur argentin Roberto Ayala comme un « clasico » entre deux pays d’Amérique, du Sud et centrale, qui se connaissent bien et s’affronteront ce soir en 8e de finale du Mondial à Leipzig.
« Contre le Mexique, ce ne sera jamais facile, prévient l’arrière de Valence. C’est un adversaire compliqué qui a fait de bons matches contre nous. »...