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L’Équateur veut éprouver l’Angleterre

Le méconnu Équateur, qui s’est hissé pour la première fois de son histoire en 8es de finale d’une Coupe du monde, est décidé à y faire trembler une Angleterre qui rêve d’un second titre mondial, 40 ans après celui acquis à Wembley, demain à Stuttgart. L’équipe sud-américaine a parfaitement mené sa barque dans un groupe A dominé par l’Allemagne, prouvant qu’elle pouvait aussi jouer au football loin des hauteurs de Quito. L’Équateur a ainsi écarté d’emblée la Pologne (2-0), puis frappé fort devant le Costa Rica (3-0), avant de se laisser aller avec des réservistes devant l’Allemagne (0-3). Ces débuts quasi parfaits – pour sa seulement deuxième qualification à un Mondial après 2002 – ont donné de l’ambition au sélectionneur, l’Uruguayen Luis Suarez, qui avait revitalisé le groupe après une Copa America 2004 catastrophique (3 défaites en poule) en faisant confiance à une nouvelle génération. « Nous n’avons pas fait tout ce que nous avions à faire, certifie-t-il. Il y a plus à attendre. La Coupe du monde n’est pas finie pour l’Équateur. Il n’y a aucune raison que nous nous sentions battus avant le match. Si nous devons perdre, que ce soit pendant le match, pas avant. » « L’équipe est déjà contente de ce qu’elle a fait jusqu’ici, ajoute-t-il. Nous avons déjà gagné le respect. J’espère que nous continuerons à écrire l’histoire. » Mais l’Angleterre pense aussi à la postérité, persuadée de posséder une « génération dorée » capable d’ajouter une nouvelle étoile à celle datant de 1966. Marge de manœuvre Un échec à franchir l’obstacle équatorien serait évidemment considéré comme une catastrophe. Mais même si l’Angleterre a su éviter un affrontement redouté face à l’Allemagne en finissant en tête de son groupe, elle n’a pas apporté toutes les garanties pour la suite. Pour le troisième match de leur groupe mardi face à la Suède (2-2), les Anglais ont étalé d’inhabituelles lacunes défensives, évitant avec beaucoup de chance la défaite. La malchance a, en revanche, frappé Michael Owen, victime d’une rupture des ligaments croisés antérieurs du genou droit. Cette blessure entame sérieusement le potentiel offensif anglais, qui ne repose plus que sur un Wayne Rooney pas encore à 100 %, Peter Crouch et le jeune Theo Walcott, 17 ans. Elle pose aussi un casse-tête tactique à Sven-Goran Eriksson, qui devra choisir entre un 4-4-2 avec Rooney et Crouch, ou un 4-5-1, avec Steven Gerrard derrière Rooney. Le sélectionneur de l’Angleterre, qui ne sait pas s’il disposera en défense de Rio Ferdinand et Gary Neville, est tout de même convaincu que son équipe dispose d’une marge de manœuvre face à l’Équateur. « C’est un match de football, tout peut arriver, dit-il. Mais, tout en respectant l’Équateur, je crois fermement que nous allons passer. »
Le méconnu Équateur, qui s’est hissé pour la première fois de son histoire en 8es de finale d’une Coupe du monde, est décidé à y faire trembler une Angleterre qui rêve d’un second titre mondial, 40 ans après celui acquis à Wembley, demain à Stuttgart.
L’équipe sud-américaine a parfaitement mené sa barque dans un groupe A dominé par l’Allemagne, prouvant qu’elle pouvait...