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Lancement de « Elle » Orient à Deir el-Qamar Glamour et tradition entre la place et le sérail

Sur les routes, les panneaux publicitaires donnaient déjà le « la » : « Qui est-elle ? » Et l’on se demandait, cette jeune femme mystérieuse, à demi voilée, d’Orient et d’Occident à la fois, avec ces yeux qui percent la pénombre, qui donc ?… Pour les plus perspicaces, elle, c’était Elle, bien sûr, et aucune autre. Gagné ! jeudi soir, sur la grand-place de Deir el-Qamar, la place Dany Chamoun, se tenait en l’honneur d’Elle, le magazine qui a flatté la féminité de tant de générations de femmes, la soirée la plus glamour de l’année. Dans sa version Orient, confiée à la compétence de Désirée Aziz – à qui l’on doit déjà le succès de Byzance – Elle s’adapte donc au public libanais et s’apprête à paraître la première semaine de juillet. Accueillis sous le cèdre de la place par Désirée Aziz et Alexandra Hardnen, la directrice internationale du magazine, les invités, qui avaient tous respecté le dress-code, robe longue et costume, ajoutaient par leur seule présence à la féerie du décor. Les allocutions, simples et directes, dans le ton de cette publication dont le talent est de vous parler comme une copine, allaient droit au cœur. Sur les vieilles pierres des murailles alentour, une animation diapos projetait les couvertures du magazine dans toutes ses versions (38 éditions internationales à ce jour !). Un défilé de haute couture devait ensuite réunir les convives dans l’intimité de la cour du Grand Sérail. Et quel défilé ! Les pièces vedettes d’Ungaro, Chanel, Gautier, Lacroix, Kenzo, Alber Elbaz et des Libanais Élie Saab, Rabih Keyrouz, Nadia Khoury, Rim Akra étaient portées avec grâce par les mannequins lauréates du concours télévisé Mission fashion. D’avis unanime, les créateurs libanais rivalisaient de talent avec leurs pairs français. Si les grands couturiers étrangers n’ont pas pu faire le voyage, ils n’en ont pas moins adressé, sur écran géant, à l’équipe de Elle et aux femmes du Liban, des messages filmés d’amitié et d’admiration. La Libanaise n’incarne-t-elle pas, par sa coquetterie légendaire, par son respect des traditions et ce quelque chose d’espiègle qu’elle cultive contre vents et marées, le lien parfait entre l’Orient et l’Occident ? À la sortie du défilé, alors que les you-yous s’élevaient en chœur de la place et que les invités, encore sous le charme, se demandaient ce qu’il pouvait bien se passer au-dehors, une troupe folklorique couronnait la fête en nouant une dabké autour du bassin. Il ne reste plus qu’à souhaiter à Elle Orient de passer, comme son aîné, de mère en fille, et comme son aîné, d’être lu en catimini par les hommes !
Sur les routes, les panneaux publicitaires donnaient déjà le « la » : « Qui est-elle ? » Et l’on se demandait, cette jeune femme mystérieuse, à demi voilée, d’Orient et d’Occident à la fois, avec ces yeux qui percent la pénombre, qui donc ?… Pour les plus perspicaces, elle, c’était Elle, bien sûr, et aucune autre. Gagné ! jeudi soir, sur la grand-place de Deir...