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La seconde jeunesse de Luis Figo

Luis Figo, 32 ans, vit une seconde jeunesse dans le Mondial 2006 : le capitaine du Portugal est à l’origine directe des trois buts de son équipe, et son activité sur le terrain lui a rendu son statut de vedette qu’avait pu lui contester le rayonnement d’un Cristiano Ronaldo. Sur les trois buts portugais (1-0 contre l’Angola, 2-0 face à l’Iran), le n° 7 portugais (122 sélections, 32 buts) a délivré deux passes décisives et provoqué un penalty. Contre l’Angola, Pauleta a marqué dès la 4e minute sur un caviar de son capitaine, remisant en retrait après un grand pont sur un défenseur. « Pauleta a marqué le seul but du match, mais c’est Figo qui mérite tous les éloges », et les trois points « lui reviennent entièrement », estimait lundi le journal Record. Le milieu offensif a d’ailleurs été élu l’homme du match. Le quotidien Correio da Manha allait même plus loin en titrant : « Figo, un grand capitaine pour une équipe médiocre ». Le joueur, considéré comme l’un des plus grands de l’histoire de « l’autre Seleçao », avec Eusebio, avait pris sa retraite internationale sur un goût d’inachevé, à l’issue de la finale perdue à l’Euro 2004 (1-0 contre la Grèce). Organisé à domicile, le tournoi devait consacrer la « génération dorée », championne du monde juniors en 1991 avec Rui Costa, Joao Pinto etc. Peine perdue. La retraite n’aura duré qu’un an. Le 4 juin 2005, Figo retrouvait la tunique grenat dans un match face à l’Estonie, venant chercher auprès de la sélection le réconfort qui lui manquait au Real Madrid, où l’entraîneur d’alors, Wanderlei Luxemburgo, ne comptait plus sur lui. Surprises Depuis cette remise en selle internationale, tout sourit à nouveau au meilleur joueur FIFA 2001, crédité d’une bonne saison avec l’Inter Milan. Sa relation avec le Brésilien Luiz Felipe Scolari n’y est pas pour rien. « J’ai une relation d’amitié et de respect avec Scolari, explique le Ballon d’or 2000. C’est une personne qui aime dialoguer, qui cherche à avoir un groupe fort, comme si c’était une famille, et c’est quelqu’un qui connaît le football. » Ces paroles lancées avant l’ouverture du Mondial allemand pourfendaient les rumeurs selon lesquelles les vétérans portugais n’avaient pas accepté la nomination d’un entraîneur étranger à la tête de la sélection. La Coupe du monde en Allemagne devrait être sa dernière aventure sous ses couleurs nationales : « Je crois qu’après le Mondial 2006, je quitterai définitivement la sélection », a-t-il d’ores et déjà annoncé. Mais cet ultime tour de piste pourrait sourire aux artistes lusitaniens, avec le passage de témoin du vieux briscard Figo au jeune Cristiano Ronaldo. Le capitaine tempère tout optimisme : « Le Portugal n’est pas à la hauteur du Brésil ou de l’Argentine, parce que nous n’avons pas leur expérience en termes de phases finales. Pour moi, le succès, c’est gagner. C’est le plus important pour tout professionnel, mais je suis conscient de la réalité, et je sais qu’il y a des sélections qui ont plus de probabilités de gagner que nous ; mais il y a toujours de la place pour les surprises. » La surprise passera par une victoire en 8e de finale, où les Portugais affronteront les Pays-Bas ou l’Argentine.
Luis Figo, 32 ans, vit une seconde jeunesse dans le Mondial 2006 : le capitaine du Portugal est à l’origine directe des trois buts de son équipe, et son activité sur le terrain lui a rendu son statut de vedette qu’avait pu lui contester le rayonnement d’un Cristiano Ronaldo.
Sur les trois buts portugais (1-0 contre l’Angola, 2-0 face à l’Iran), le n° 7 portugais (122 sélections,...