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SIGNATURE - «I Believe in Angels», demain mardi à 17h30, au Virgin, ABC Yasmina Hatem, un rendez-vous avec les anges

Cri de douleur et de révolte d’une jeune fille, mais également cri d’amitié, d’amour, de courage et de « re-naissance », I Believe in Angels (en langue anglaise ) est l’ouvrage que signe Yasmina Hatem, demain mardi au Virgin Megastore de l’ABC, à 17h30. Édité par la Lebanese Canadian Bank, ce livre, dont les profits iront au Children Cancer Center of Lebanon, est sa manière à elle d’exorciser les souffrances morales et physiques de ce mal dont on tait souvent le nom. C’est écrit dans le ciel. C’est ce qu’on peut lire à travers les lignes de la jeune Yasmina Hatem qui a noirci de son encre les pages de son adolescence. Des pages empreintes à la fois de réalisme et de naïveté, de sourires et de larmes. « Lorsque j’ai décidé d’écrire ce livre, j’avais alors juste treize ans, je ne pensais pas écrire uniquement à propos de la maladie, confie la jeune auteure. Je voulais parler de l’amitié qui unissait un garçon et une fille, si grande qu’elle pouvait surmonter tous les obstacles. L’idée est donc partie du titre que j’avais déjà en tête et qui était I Believe in Angels. Il me fallait encore trouver l’ultime écueil susceptible de s’opposer à l’amour entre deux personnes, poursuit-elle. Rien à part la mort ne pouvait séparer mes personnages, Karim et Soraya. Comme j’étais déjà terrorisée par la maladie du cancer, je trouvais bon d’en parler et de décrire les effets néfastes qu’elle opérait sur le malade et son entourage. » Les anges bienveillants Un bouquin à l’aspect prémonitoire puisque la maman de Yasmina Hatem allait être atteinte deux ans plus tard d’une tumeur qui l’emporterait à ce pays des anges que la jeune adolescente a si bien peint dans son ouvrage. « Il a toujours été question pour moi de publier ce bouquin. Écrit par une plume enfantine, il avait quand même obtenu l’aval de mes parents et ma mère me l’avait corrigé à l’époque. J’avais également l’intention d’offrir les recettes à une société de bienfaisance. Plus tard, après la maladie de ma mère, ce projet est demeuré en veilleuse, mais encouragée par mon père, je décidais enfin de le publier, avec le soutien de la Lebanese Canadian Bank et de remettre les bénéfices au Children Cancer Center of Lebanon. » Le roman est donc un roman d’amitié, d’amour et de générosité. Sans prêcher ni moraliser, Yasmina Hatem livre au lecteur un conte, tendre et pudique, de deux jeunes adolescents qui font face à la maladie. Loin des contes de fées et de la baguette magique, cet écrit réaliste est cependant peuplé d’anges gardiens et de miracles. Le miracle de la continuité et de la trace qu’on laisse sur terre, des liens si forts, qu’ils deviennent (pro)créateurs. « Oui, les anges existent, affirme la jeune sociologue de vingt ans qui vient d’obtenir une bourse en journalisme à l’Université de Columbia. Et certainement qu’ils protègent ceux qui sont encore sur terre. Mais il s’agit de les reconnaître et d’apercevoir les signes qu’ils envoient tous les jours aux êtres qu’ils aiment. » À parcourir les pages de I Believe in Angels, Yasmina Hatem porte, certes, un regard chargé d’angoisse et de crainte sur le cancer, mais également de foi et d’espoir dans ces anges si présents qui veillent sur chacun. Colette KHALAF
Cri de douleur et de révolte d’une jeune fille, mais également cri d’amitié, d’amour, de courage et de « re-naissance », I Believe in Angels (en langue anglaise ) est l’ouvrage que signe Yasmina Hatem, demain mardi au Virgin Megastore de l’ABC, à 17h30. Édité par la Lebanese Canadian Bank, ce livre, dont les profits iront au Children Cancer Center of Lebanon, est sa...