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FESTIVAL DE BEITEDDINE - Inauguration de l’édition 2006 avec la star de la pop latino au BIEL Ricky Martin dispensateur d’énergie !

Coup d’envoi des festivités de l’été avec le mégaconcert de Ricky Martin au BIEL. Un événement du Festival de Beiteddine qui entame ainsi « hors les murs » son programme 2006 par un show spectaculaire et électrifiant. Une performance pleine d’énergie qui a galvanisé plus de cinq mille spectateurs de tous les âges. Lorsqu’il apparaît sur scène en jeans, veste et long foulard autour du cou, on se dit qu’il a décidément changé de style, Ricky Martin. Sauf que l’effet de surprise – ou de déception ! – ne durera que le temps d’une première chanson. Dès le second titre, il tombe la veste, révélant un buste d’athlète sous le tee-shirt à manches longues. Commentaires appréciateurs d’un ensemble de groupies à la soixantaine rugissante derrière moi ! Puis exit le foulard. Là, on retrouve le roi de la pop latino tel qu’on le connaissait. Juste un peu moins remuant du « bon-bon ». Du moins au tout début du spectacle, où il s’efface un peu devant les effets scéniques grandioses, les jeux de lumière, les projections d’images psychédéliques qui donnent à son show un esprit très Las Vegas. Mais au fur et à mesure que la soirée avance, il prend ses aises, attaque par quelques déhanchements ses nouveaux tubes anglais, I Don’t Care, It’s Alright – tirés de Life, son tout dernier album –, profite d’un intermède entre une chanson et une autre pour se changer et revient en tenue de « coach ». Un jogging qui met en valeur sa souplesse lorsqu’il entame, après quelques culbutes, roues et sauts acrobatiques, Livin’ La Vida Loca, l’un de ses premiers grands succès, un hymne remuant et sensuel à la vie. Et voilà, la soirée est lancée. Cette fois, il tombe le blouson pour laisser apparaître des biceps à la musculature parfaite, qui recueilleront d’ailleurs tous les suffrages de ces dames du banc arrière. Lesquelles laissent fuser des « jamelak » éloquents ! « Marry me... » Dans la salle immense et bondée, le public est en transe. Les petites filles en robes à fleurs et leurs mères dansent d’un même élan. Les lolitas se trémoussent. Certaines hissent à bout de bras des panneaux proclamant I Love You Ricky, d’autres, agglutinées tout au bord de la scène, arborent des tee-shirts imprimés d’un « Marry Me Ricky » ! Les grands-mères s’extasient et les rares hommes, venus pour la plupart accompagner leurs rejetons – de petits bouts de 8-10 ans en tenue de rappeurs – se laissent entraîner par les rythmes dansants. « Un, dos, tres... Maria » et c’est le délire. Les mains se tendent haut, les caméras des portables s’allument, les corps chaloupent et des hurlements saluent la fin du morceau... Il faut dire qu’outre la performance du sémillant chanteur, tous les rouages de la grosse production ont été déployés pour assurer le succès de ce spectacle, qui a nécessité la contribution d’une quarantaine de personnes (entre techniciens et musiciens) et de 17 tonnes de matériel. Cascades d’images mouvantes et numériques, kaléidoscopes lumineux, musiciens talentueux (guitaristes, percussionnistes, batteur ainsi qu’une section de cuivres), danseurs et choristes sexy... Sans oublier la palette musicale éclectique et élargie de sonorités métissées (orientales, asiatiques, indiennes, africaines, etc. ) rapportées par Ricky Martin au gré de ses voyages. Du romantique She’s All Ever I Had au funk rock à la sauce latino de She Bangs, en passant par des ballades latino-techno-acoustiques comme Cuidado Con Mi Corazon, ou des morceaux plus swingants et plus trépidants, avant de clôturer sur le rythme endiablé de La Copa de la Vida (le célèbre Allez, allez, allez… de la Coupe du monde de football de 1998), Ricky Martin a offert à son public libanais une performance d’une puissance et d’une énergie positive libératrices. Deux heures moins le quart de rythmes, de sons et de lumières qui s’achèveront, sous une pluie de confettis, par de belles paroles d’encouragement adressées par la star aux Libanais. « C’est un pays de vainqueurs », leur lance-t-il, avant de les remercier pour cette belle soirée et les quitter en leur souhaitant de, « chaque jour, prendre du bonheur, donner une accolade et rendre le sourire à un enfant ». En bon ambassadeur de l’Unicef... Hasta la vista, Ricky ! Zéna ZALZAL
Coup d’envoi des festivités de l’été avec le mégaconcert de Ricky Martin au BIEL. Un événement du Festival de Beiteddine qui entame ainsi « hors les murs » son programme 2006 par un show spectaculaire et électrifiant. Une performance pleine d’énergie qui a galvanisé plus de cinq mille spectateurs de tous les âges.
Lorsqu’il apparaît sur scène en jeans, veste et long foulard...