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Formule 1 - Le tandem de choc bien placé dans la principauté Alonso et Renault impressionnent aux essais du Grand Prix de Monaco

Fernando Alonso et Renault ne sont pas venus sur la Côte-d’Azur en touristes et ils l’ont déjà prouvé : dès les premiers essais libres du Grand Prix de Monaco de Formule 1, le tandem de choc de ce début de saison s’est assez aisément hissé en haut des feuilles de chronométrage. Le soleil brille, les yachts clinquants amarrés à quelques mètres de la piste offrent des places de choix à leurs occupants nonchalamment allongés en maillot pour regarder passer les bolides, les tribunes sont abondamment garnies : la principauté affiche de son mieux luxe et démesure. Alonso, lui, est déjà entièrement accaparé par son unique but : une première victoire dans le plus prestigieux des Grands Prix. Il a signé le meilleur temps de la première séance matinale et le 4e en début d’après-midi lorsque les troisièmes pilotes se sont illustrés. Lors de la seconde séance du jour, le seul pilote « de course » à s’être montré plus rapide que l’Espagnol dans les rues étriquées de la principauté a été Juan Pablo Montoya (McLaren-Mercedes), pour moins d’un dixième de seconde. En revanche le matin, le Colombien avait pointé à plus de 7/10 de seconde d’Alonso. Contrairement à une première journée habituelle, les pilotes qui participeront à la course ont beaucoup tourné, préférant se familiariser avec le piège sans fin que constitue la boucle monégasque, plutôt que d’économiser leur mécanique. « Le jeudi à Monaco est toujours une journée destinée aux pilotes plus qu’aux ingénieurs : nous roulons beaucoup de manière à nous familiariser avec la piste et à nous sentir bien au volant », a expliqué Alonso. « J’ai bouclé beaucoup de tours, travaillé sur mes trajectoires et j’ai trouvé un bon rythme à la fin de la deuxième séance, poursuit-il. L’équilibre de la R26 a été bon d’entrée de jeu ce matin et il était encore meilleur lorsque les conditions de piste se sont améliorées. » Dans ces conditions, que dire ? « Je pense que nous avons fait ce que nous devions aujourd’hui et que nous sommes en forme. » La concurrence est prévenue. En particulier Michael Schumacher (Ferrari), désormais considéré comme le seul véritable rival d’Alonso dans la course au titre mondial. Or, la journée a été bien moins satisfaisante pour l’Allemand qui a semblé relativement proche de l’Espagnol le matin (moins de 3/10 les séparaient), mais qui a été complètement dépassé l’après-midi. Le septuple champion du monde a, en effet, bouclé son meilleur tour avec près d’une seconde et demie de plus qu’Alonso. « Évidemment, nous ne pouvons pas être totalement satisfaits de ce que nous avons vu jusque-là, même si ces résultats peuvent peut-être s’expliquer par le fait que nous n’avons utilisé qu’un seul train de pneus à l’inverse de nombreux autres pilotes », commente Schumi. « Mais je ne veux pas cacher le fait que la situation ne se présente pas si bien », ajoute-t-il. À quelques mètres du casino de Monaco, l’Allemand tenterait-il un coup de bluff ? Pour son 40e anniversaire en F1, l’écurie McLaren – dont le fondateur Bruce McLaren avait fait rouler la première monoplace lors du GP de Monaco 1966 – a encore « fait des progrès », selon Montoya. Il s’empresse cependant d’ajouter : « Mais c’est Monaco après tout, et tout peut arriver... » Comme par exemple un feu à l’arrière de la monoplace de son coéquipier Kimi Raikkönen qui a déclenché le coupe-circuit et arrêté le moteur en fin de première séance. « Il y a eu un petit feu qui a causé quelques dégâts, un peu plus qu’il n’aurait dû, d’ailleurs, car les pompiers se sont montrés hésitants avant que je ne prenne moi-même leur extincteur », raconte un Raikkönen un brin énervé. Mais au bout du compte, sa seconde séance du jour l’a rassuré : « Je suis content de ce que nous avons réussi jusque-là, nous semblons compétitifs. »
Fernando Alonso et Renault ne sont pas venus sur la Côte-d’Azur en touristes et ils l’ont déjà prouvé : dès les premiers essais libres du Grand Prix de Monaco de Formule 1, le tandem de choc de ce début de saison s’est assez aisément hissé en haut des feuilles de chronométrage.
Le soleil brille, les yachts clinquants amarrés à quelques mètres de la piste offrent des places de...