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La Russie et les ex-républiques d’URSS épinglées

L’année 2005 a été marquée en Russie par une hostilité croissante envers les défenseurs des droits de l’homme et la poursuite des crimes de guerre en Tchétchénie, souligne Amnesty International dans son rapport. « Le conflit en Tchétchénie a, cette année encore, donné lieu à de graves atteintes aux droits humains (« disparitions », enlèvements, actes de torture, homicides, détentions arbitraires). Les auteurs de ces actes continuaient de jouir d’une totale impunité », indique l’organisation, qui parle également de « crimes de guerre ». Amnesty rappelle en outre l’adoption en fin d’année d’une loi controversée renforçant considérablement le contrôle des autorités sur le financement et l’activité des organisations non gouvernementales, paraphée ensuite début 2006 par le président Vladimir Poutine. L’année 2005 a aussi été celle du procès de l’ex-patron du géant pétrolier Ioukos, Mikhaïl Khodorkovski. « Cette affaire a mis en évidence les graves problèmes que connaissait la justice russe: manque d’indépendance du pouvoir judiciaire, contacts limités des accusés avec leurs avocats, mauvaises conditions de détention, et recours à la torture et aux mauvais traitements pour obtenir des “aveux” », dit Amnesty. Par ailleurs, parmi les pays de l’ex-URSS, le Bélarus et l’Ouzbékistan sont les plus critiqués dans le rapport d’Amnesty. Cette dernière critique « les lois qui érigent la diffamation en infraction pénale et empêchent toute critique légitime contre les autorités » au Bélarus. L’organisation internationale met également à l’index le régime du président ouzbek Islam Karimov en consacrant la quasi-totalité du feu de ses critiques à la répression meurtrière en mai 2005 du soulèvement d’Andijan, dans l’est du pays. Les autres ex-Républiques soviétiques, regroupées au sein de la CEI à l’exception des pays baltes, ne sont pas épargnées.
L’année 2005 a été marquée en Russie par une hostilité croissante envers les défenseurs des droits de l’homme et la poursuite des crimes de guerre en Tchétchénie, souligne Amnesty International dans son rapport.
« Le conflit en Tchétchénie a, cette année encore, donné lieu à de graves atteintes aux droits humains (« disparitions », enlèvements, actes de torture,...