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Actualités - CHRONOLOGIE

Football - Le sélectionneur de l’équipe de France a donné une conférence de presse à Tignes Domenech confiant dans l’état d’esprit des Bleus

Raymond Domenech a déclaré n’avoir « aucune inquiétude » sur l’état d’esprit de l’équipe de France avant le Mondial de football, mais a reconnu redouter le premier match de poule contre la Suisse. « Je n’ai aucune inquiétude », a dit le sélectionneur de l’équipe de France lors d’une conférence de presse donnée à Tignes, où les 23 sélectionnés sont rassemblés pour un stage « de travail et de convivialité ». «Ce groupe a envie de faire quelque chose. Ils sont heureux de se retrouver et de faire quelque chose ensemble », a-t-il ajouté, avant de juger que le sentiment dominant au sein du groupe était « le respect plus que l’amour ». « Il y a des joueurs qui s’apprécient, a-t-il dit. J’ai connu des équipes qui ont fait des résultats et qui ne s’aimaient pas. Parfois le conflit peut être utile. » Le sélectionneur des Bleus, qui s’exprimait pour la première fois depuis l’annonce de sa sélection le 14 mai, s’est montré ferme sur ses choix au point d’apparaître parfois cassant. Interrogé sur les réactions de certains oubliés de la liste comme Ludovic Giuly, vainqueur de la Ligue des champions avec Barcelone, qui lui a reproché de ne lui avoir même pas téléphoné pour l’informer de sa non-sélection, il a répondu : « Il y a eu des choix à faire. Je suis désolé, mais à un moment il faut trancher. Une page est tournée. Appeler les gens pour leur dire qu’ils ne sont pas pris ? Chacun le gère comme il veut. J’en ai appelé certains. » La déception de Grégory Coupet, gardien de l’Olympique Lyonnais qui ne sera que le numéro deux derrière Fabien Barthez, n’a eu guère plus d’écho. « Cauchemars » « Il est difficile d’être quand on ne joue pas. Il faut assumer », a dit Domenech. « Une Coupe du monde ; il faut y aller à 23. Tout peut arriver. Il faut se mettre en situation de retrouver le bonheur d’être à la Coupe du monde, c’est quand même exceptionnel, a-t-il ajouté. On est là, on est 23. Pour les gardiens, il y a le numéro un, le numéro deux et le numéro trois. Les autres doivent montrer leurs qualités qui justifient la sélection. Le reste, c’est l’avenir et l’avenir c’est le match contre la Suisse. » Cette rencontre, qui ouvrira la campagne des champions du monde 1998, le 13 juin à Stuttgart, dans le groupe G dont seront également membres la Corée du Sud et le Togo, est « le seul match qui me préoccupe », a-t-il souligné. « Le 9 juillet (NDLR date de la finale) me fait rêver, mais le match contre la Suisse me donne des cauchemars. Je ne rêve pas de rencontrer la Suisse », a-t-il précisé. « On les connaît bien, a-t-il ajouté, faisant référence aux deux matches de qualification entre les deux pays qui se sont terminés sur des scores nuls 0-0 au Stade de France et 1-1 à Berne. Ils savent comment faire pour ne pas perdre contre nous. Il n’y a rien de joué. Ou ça passe, et on enclenche, ou ça ne passe pas, et on n’enclenche pas. » Domenech a expliqué que les quatre jours de stage à Tignes auraient « un volet convivialité avec les familles et un volet travail, mais pratiquement sans ballon ». « On n’est pas encore dans le foot, a-t-il ajouté. Ça viendra à Clairefontaine avant le match contre le Mexique. » D’ici à l’ouverture du Mondial, le 9 juin, la France disputera trois matches amicaux de préparation, contre le Mexique, samedi, au Stade de France, le Danemark, le mercredi 31 mai à Lens, et la Chine, le 7 juin à Lens.
Raymond Domenech a déclaré n’avoir « aucune inquiétude » sur l’état d’esprit de l’équipe de France avant le Mondial de football, mais a reconnu redouter le premier match de poule contre la Suisse. « Je n’ai aucune inquiétude », a dit le sélectionneur de l’équipe de France lors d’une conférence de presse donnée à Tignes, où les 23 sélectionnés sont...