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Actualités - CHRONOLOGIE

CORRESPONDANCE Sous le patronage de Tarek Mitri Nasser Makhoul et sa troupe dansent pour les enfants et la francophonie

GENÈVE – de notre correspondant Zahi HADDAD Venue à Genève à l’invitation de l’Union libanaise culturelle mondiale (ULCM), la troupe Nasser Makhoul a emmené, il y a quelque temps lors d’une soirée de gala, quelque deux cents convives pour un voyage aux quatre coins du Liban. Un dîner-spectacle dont les profits étaient destinés à trois associations caritatives. L’occasion aussi de clore la célébration à Genève de la Journée internationale de la francophonie. C’est un « message d’amour et de paix » que la troupe Nasser Makhoul, pour la dixième fois en Suisse, a voulu apporter avec elle du Liban. Des danseurs et des musiciens mobilisés autour des causes défendues par trois associations : « Paradis d’enfants » pour la scolarisation gratuite en classes primaires, « Notre-Dame de l’Espérance » pour l’enseignement et la culture, et « Paint a Smile » qui décorera des espaces hospitaliers au Liban pour que les enfants malades soient entourés d’un décor thérapeutique et coloré. Et « si cette soirée a pu avoir lieu sous cette forme, c’est aussi parce qu’elle s’est faite autour de la francophonie », souligne Irène Albrecht, vice-présidente de l’ULCM. La manifestation a ainsi été placée sous le patronage du ministre suisse de l’Intérieur et de la Culture et de Tarek Mitri, ministre libanais de la Culture. Ce dernier était représenté par Gebran Soufan, ambassadeur du Liban auprès de l’ONU à Genève, qui a souligné à quel point le patrimoine culturel et musical libanais offre une image conviviale de notre pays. Les organisateurs ont donc mis à contribution la francophonie. Le nouvel ambassadeur de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) à Genève, Libère Bararunyeretse, a ainsi expliqué : « L’OIF regroupe soixante-trois pays et défend des valeurs, une culture, une philosophie et une idée du monde qui plaident pour un enrichissement des cultures. Ces valeurs, nous les devons aussi au Liban qui est un exemple de cette diversité culturelle si chère à la francophonie. Cette soirée démontre ce que le Liban peut apporter au patrimoine mondial. » Deux pays, instruments de rencontre Traduisant ces mots sur scène, Nasser Makhoul (jonglant avec les instruments) et ses artistes, vêtus de leurs costumes traditionnels, ont raconté, dansé et chanté le Liban et ses régions en sept tableaux enflammés et bariolés. Ils ont ainsi dévoilé la culture libanaise, de Tripoli à Sidon, en passant par Beyrouth, Baalbeck et le Mont-Liban, à une audience principalement suisse genevoise. « Ce Liban qui ne peut jamais être résumé qu’en écoutant les paroles des Rahbani », dira Nasser Makhoul, qui comptait dans sa troupe un membre un peu particulier en la personne de Guitta Harb, ancienne médaille d’or de Studio el-Fan. La chanteuse a en effet repris quelques-uns des plus grands succès de Feyrouz, tels que Khodni, al-Bosta, Nassam Alayna al-Hawa et Habbeytak Bessayf. Pour conclure sur un retentissant Rajaat Taamar Loubnan qui a vu un Nasser Makhoul virevolter entre les tables et embarquer quelques spectateurs sur scène pour les faire participer à cette célébration. Ce jour-là, sur les bords du lac Léman, dans un hôtel des Bergues rénové, la solidarité libano-suisse a vécu un nouvel acte, le temps d’une ronde porteuse d’espoirs offerte à l’enfance.
GENÈVE – de notre correspondant Zahi HADDAD

Venue à Genève à l’invitation de l’Union libanaise culturelle mondiale (ULCM), la troupe Nasser Makhoul a emmené, il y a quelque temps lors d’une soirée de gala, quelque deux cents convives pour un voyage aux quatre coins du Liban. Un dîner-spectacle dont les profits étaient destinés à trois associations caritatives. L’occasion...