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SOCIAL - Des aides qui se chiffrent à plus de 120 000 dollars par an Cap-Ho, le volontariat au service des enfants

Son action humanitaire n’est plus à louer. Elle s’étend pour couvrir les tranches les plus défavorisées de la société libanaise, toutes communautés confondues. Depuis sa fondation en 1995, le Comité d’aide pédiatrique-hospitalisation (Cap-Ho) vient en aide tous les ans à plus de deux cents enfants des différentes régions libanaises. Une aide qui se chiffre à plus de 120 000 dollars par an. Les cas que le Cap-Ho a couverts se comptent à la pelle. Certains ont été médiatisés, comme le cas des quadruplés Chami, nés avant terme en juillet 2003 à l’hôpital Trad puis admis en urgence à l’hôpital Saint-Georges des grecs-orthodoxes, pour un séjour de trois semaines dans les couveuses. Ou encore le cas de Mathieu, nouveau-né retrouvé la veille de Noël, abandonné devant les portes d’un couvent parce qu’il était un enfant bleu. Il a été soigné et vit aujourd’hui avec sa famille adoptive à l’étranger. D’autres sont restés sous silence, mais ils sont tout aussi poignants. Tel le cas de cet enfant de 13 ans, souffrant d’une mucoviscidose et qui est suivi par Cap-Ho d’une façon régulière depuis plus de neuf ans, le comité contribuant notamment aux frais de la physiothérapie, à l’achat des médicaments et aux dépenses de ses hospitalisations fréquentes. Mais aussi le cas d’Anthony, âgé d’un an et demi, qui souffre de crises d’épilepsie et de problèmes de croissance. Il est le seul enfant survivant d’une famille qui a perdu un nouveau-né ainsi que sa maison dans un incendie dû à une bonbonne de gaz. Cap-Ho a adopté ce cas, aidant la famille à se procurer les médicaments, le lait spécial de l’enfant et couvrant aussi les examens de laboratoire. Tous ces petits, comme des centaines d’autres, doivent la vie au Cap-Ho, qui est intervenu pour couvrir les frais d’hospitalisation. « Le comité compte beaucoup sur la collaboration des différentes associations caritatives du pays, comme Mar Semaan, Auxilia, arcenciel, Sesobel et plusieurs autres, explique Mme Tonia Chaoui, membre volontaire de Cap-Ho. Ces associations nous aident à assurer le suivi médical ou la scolarisation de certains enfants aux besoins spéciaux. Nous avons ainsi pu placer deux enfants dans l’orphelinat des Sœurs de la Charité. Nous comptons également sur les assistantes sociales dans les paroisses éloignées, qui nous signalent les enfants malades. » Et Mme Chaoui de poursuivre : « Il est vrai que les associations au Liban sont nombreuses, mais nous sommes une grande famille unie qui s’entraide pour le bien de tous. » Aider les plus démunis Cap-Ho a été fondé, rappelons-le, après le décès d’un enfant de Tripoli qui souffrait de déshydratation. Ayant pris connaissance de ce drame, Mme Marlène Eid, présidente du comité, qui avait fait vœu de couvrir les frais d’hospitalisation d’un enfant malade, a décidé d’étendre son action, pour prendre en charge les enfants âgés de moins de 15 ans. Elle a pris ainsi contact avec le directeur de l’hôpital Saint-Georges des grecs-orthodoxes, qui s’est aussitôt déclaré favorable à l’idée. Cap-Ho venait de voir le jour. Chacune des dames volontaires assure un jour de permanence à l’hôpital, affirmant être disponibles « même la nuit ». Les cas sont choisis au terme d’une étude minutieuse des dossiers que leur soumet la direction de l’hôpital, la priorité étant accordée aux familles les plus nécessiteuses et principalement aux enfants qui ne bénéficient pas de la couverture de la Caisse nationale de Sécurité sociale ou du ministère de la Santé. Mais dans certains cas, comme dans celui des enfants ayant subi une opération à cœur ouvert, la différence à payer peut être exorbitante. C’est Cap-Ho qui assure les fonds nécessaires. Les volontaires du comité n’établissent aucune différence entre les enfants. Au contraire, elles accordent une attention spéciale et un attachement particulier à chacun. Et pour aider les petits à supporter leur souffrance et leur hospitalisation, le comité a aménagé une salle de jeux munie d’une télévision et d’une bibliothèque. La mobilisation de Cap-Ho continue à profiter à des centaines d’enfants de toutes les communautés, parce qu’« au XXIe siècle, il n’est plus permis qu’un enfant meurt faute de soins », affirment les responsables du comité. Pour vos dons, vous pouvez appeler aux 03/233482, 03/438612, 01/585700 ext. 3 877. Vous pouvez également vous adresser aux guichets de la Intercontinental Bank of Lebanon, compte no : 02.000.330.020645.1.5. N.M.
Son action humanitaire n’est plus à louer. Elle s’étend pour couvrir les tranches les plus défavorisées de la société libanaise, toutes communautés confondues. Depuis sa fondation en 1995, le Comité d’aide pédiatrique-hospitalisation (Cap-Ho) vient en aide tous les ans à plus de deux cents enfants des différentes régions libanaises. Une aide qui se chiffre à plus de...