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Actualités - CHRONOLOGIE

RAMCO Les prix de l’immobilier à Beyrouth ont augmenté entre 40 et 50 % en un an

Dans son rapport trimestriel, la société immobilière Ramco a constaté une hausse entre 40 et 50 % des prix de l’immobilier à Beyrouth, en 2005. Le prix du mètre carré d’une surface exploitable à Achrafieh est passé de 350 dollars à 500 dollars, soit une hausse de 43 %, et dans certaines rues de Clemenceau, les prix sont passés de 400 à 600 dollars le mètre carré. Les sociétés immobilières se basent dans leur rapport sur l’évolution du prix du mètre carré d’une surface exploitable et non le prix du mètre carré du terrain, puisqu’il prend en considération le facteur de l’investissement dans les différentes régions et constitue ainsi un critère unifié de fixation des prix. Les terrains à Jnah ont connu la plus forte hausse des prix. Ils sont ainsi passés de 400 à 700 dollars le mètre carré, soit une hausse de 75 %. Quant aux prix à Solidere, ils ont augmenté de 1 100 dollars à 1 500 le mètre carré, soit une hausse de 36 %. En revanche, les prix des terrains de Solidere ont marqué une hausse plus considérable, si nous prenons en considération la vente du groupe des terrains maritimes réaménagés dans la zone de Normandie, dont le prix du mètre carré a frôlé les 3 000 dollars. Selon ce rapport, cette hausse générale des prix est considérée comme une correction après une stagnation des prix des terrains à Beyrouth dans les années 90. Cette stagnation était due, après la chute du marché immobilier en 1996, à la surabondance de l’offre et à un ralentissement de la demande de terrains qui a duré jusqu’en 2003. Le rapport de Ramco explique qu’actuellement le marché immobilier connaît un boom et les projets enregistrent une croissance remarquable mais l’offre reste en deçà de la demande. La frénésie immobilière se base actuellement sur deux critères : une forte demande locale pour de nouveaux appartements, surtout de la part des Libanais expatriés, et la croissance du tourisme. À ces facteurs s’ajoute l’excès de liquidités des sociétés du Golfe en raison de la hausse des revenus due à celle du prix du pétrole.
Dans son rapport trimestriel, la société immobilière Ramco a constaté une hausse entre 40 et 50 % des prix de l’immobilier à Beyrouth, en 2005.
Le prix du mètre carré d’une surface exploitable à Achrafieh est passé de 350 dollars à 500 dollars, soit une hausse de 43 %, et dans certaines rues de Clemenceau, les prix sont passés de 400 à 600 dollars le mètre carré.
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