Le PSP se déchaîne contre le régime syrien et ses alliés libanais

Le PSP a de nouveau tiré à boulets rouges hier contre le régime syrien, l’accusant de continuer à vouloir gagner du temps, et de distribuer les rôles entre les responsables à Damas et ses propres représentants à Beyrouth. « Le double langage politique syrien prouve cette volonté continue de faire échouer tout éventuel assainissement des relations » entre les deux pays, écrit le communiqué du PSP. Il donne comme exemple de ce double langage l’enthousiasme du ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Moallem, concernant une visite du chef du gouvernement à Damas, à l’heure où le Premier ministre syrien multiplie les accusations à l’encontre de Fouad Siniora… Le communiqué s’en prend ensuite, sans le nommer, à l’ancien ministre Sleimane Frangié, « un symbole de la ligne (prosyrienne) revenu survitaminé après sa rencontre avec » Bachar el-Assad, et qui « s’en est pris, avec force menaces, à la communauté sunnite », en essayant d’y « provoquer des divisions ». Le PSP a violemment condamné l’appel de ce ministre à la révision de l’accord de Taëf, estimant que cela vise à « mettre en péril la paix civile au Liban ». Le communiqué conclut en affirmant que tous les symboles prosyriens « se tairont de nouveau après les révélations qui se feront concernant le crime du siècle », c’est-à-dire l’assassinat de Rafic Hariri.