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Italie - Début du processus de désignation du successeur de Ciampi Face à la contestation de la droite, Prodi change de candidat pour la présidence

Romano Prodi, prochain chef du gouvernement italien, était engagé hier dans de difficiles négociations avec la droite afin de trouver un candidat de consensus pour la présidence de la République avant le début du scrutin, aujourd’hui, au Parlement. Chef du gouvernement démissionnaire, Silvio Berlusconi a rejeté hier comme une « proposition indécente » la candidature unique du président des Démocrates de gauche, l’ancien communiste Massimo d’Alema. Par ailleurs, le Vatican et l’Église italienne sont entrés en lice avec des prises de position de leurs journaux, l’Osservatore Romano et Avvenire, qui se sont exprimés contre la candidature de Massimo d’Alema et en faveur de Mario Monti, ancien commissaire européen proche du centre-droit. De son côté, M. Prodi a proposé un nouveau candidat du centre-gauche à la présidence de la République italienne. Dans un communiqué diffusé hier soir, sa coalition annonce que Giorgio Napolitano, 80 ans, est désormais le candidat du centre-gauche à la succession de Carlo Azeglio Ciampi. Le communiqué de l’« Unione » précise que ce changement de personnes a été conclu en accord avec D’Alema. Un « supersommet » a réuni hier soir à Rome plusieurs dirigeants de la droite et de la gauche. Au cours de la réunion, la droite a proposé quatre personnalités : les anciens chefs de gouvernement de gauche Giuliano Amato et Lamberto Dini, le nouveau président du Sénat Franco Marini et l’ancien commissaire européen Mario Monti, a annoncé l’agence ANSA. Le sommet a réuni Gianfranco Fini, chef de l’Alliance nationale (droite), Pier Ferdinando Casini, dirigeant du parti centriste UDC, et Gianni Letta, éminence grise de Silvio Berlusconi pour la droite, et Francesco Rutelli, chef de la Marguerite (centre-gauche), Piero Fassino, secrétaire général des Démocrates de gauche, et Ricardo Levi, bras droit de Romano Prodi pour la gauche. Le premier vote pour l’élection du président de la République commencera aujourd’hui à 14h00 GMT à Montecitorio, l’hémicycle de la Chambre des députés à Rome où les 1 010 grands électeurs – députés, sénateurs et représentants des 20 régions – ont été convoqués pour désigner le successeur de Carlo Azeglio Ciampi. Un seul tour de scrutin est prévu aujourd’hui et l’opération va durer plusieurs heures. Pour être élus, les prétendants devront obtenir 674 voix, soit la majorité des deux tiers. Deux autres scrutins sont prévus mardi, toujours à la majorité des deux tiers. L’élection se fait à la majorité absolue à partir du quatrième tour mercredi. Le candidat de la gauche devra obtenir 506 voix. Sa coalition compte 541 élus.

Romano Prodi, prochain chef du gouvernement italien, était engagé hier dans de difficiles négociations avec la droite afin de trouver un candidat de consensus pour la présidence de la République avant le début du scrutin, aujourd’hui, au Parlement.

Chef du gouvernement démissionnaire, Silvio Berlusconi a rejeté hier comme une « proposition indécente » la candidature unique du...