Je supplie, j’exhorte toute personne compétente et impliquée dans la sécurité routière de mettre un terme au massacre des innocents que sont nos enfants, fauchés sur des routes mal éclairées et mal entretenues, à la merci non seulement des véhicules garés n’importe où et n’importe comment, mais aussi de cette multitude de piétons qui...
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Les lecteurs ont voix au chapitre
le 22 avril 2006 à 00h00
Au nom de toutes les mères…
Je supplie, j’exhorte toute personne compétente et impliquée dans la sécurité routière de mettre un terme au massacre des innocents que sont nos enfants, fauchés sur des routes mal éclairées et mal entretenues, à la merci non seulement des véhicules garés n’importe où et n’importe comment, mais aussi de cette multitude de piétons qui traversent les autoroutes au mépris des règles les plus élémentaires de civisme. Mais où sont donc les forces de l’ordre chargées de veiller sur la sécurité de nos enfants ? Installez des barrages, pratiquez des contrôles, faites des alcotests, arrêtez, emprisonnez…
Nous préférons voir nos enfants derrière les barreaux mais vivants plutôt que de les pleurer morts. Aidez-nous à les garder en vie, vous qui, de par vos responsabilités, pourriez être les anges gardiens de toute une génération qui, malheureusement, est aujourd’hui la victime de l’irresponsabilité et de l’incompétence de ceux qui sont censés, par leur vigilance, assurer sa sécurité.
À la mère de Hadi éplorée, nous ne pouvons que dire de ne cesser de croire en la Résurrection, Hadi est parti dans la fleur de l’âge, le dimanche de Pâques. Puisse-t-il reposer en paix et veiller sur ses camarades effondrés.
Mizou KHARRAT
L’impossible unité
Je me permets de vous écrire pour vous faire part de mon indignation devant les propos tenus par nos dirigeants. Je me pose des questions sur leur aptitude à nous gouverner sans toutefois me faire trop d’illusions tout en me demandant s’ils ne sont pas
manipulés.
La seule alternative crédible pour un dialogue national qui tienne debout est le rattachement de toutes la factions politiques à l’accord CPL-Hezbollah. Entre un parti résistant et libanais et un autre dont le dirigeant ne peut être soupçonné de soumission à la Syrie parce qu’il a préféré partir, je crois que l’on tient un bon début d’unité. Les leaders de ces deux formations sont charismatiques et cohérents. Et au lieu de les critiquer sur la forme (ambitions présidentielles et armes), attachons-nous à ce qu’ils ont fait pour le pays sur le fond. Ceux qui ne rejoignent pas cette alliance sont clairement contre un Liban indépendant et ont des ambitions politico-politiciennes. C’est mon avis et c’est l’avis de tous ceux qui croient en une unité libanaise retrouvée à travers l’alliance CPL-Hezbollah. Mais il semble que pour nous peuple libanais, il soit impossible de croire en une quelconque unité...
Nadim DERGHAM
La mémoire de 1915
1915, début d’un drame atroce
Vécu par tout un peuple.
Face à cette triste commémoration
Ma pensée se crispe
Mais je dois m’exprimer.
Mes mains tremblent
Mais je dois témoigner.
Dur de relater ce souvenir
En lettres noires
Glissant sur un papier blanc.
C’était loin, dans le passé, direz-vous
Mais si présent dans nos mémoires
Tout un peuple déporté
Privé de ses biens
Torturé, massacré
Sur le chemin de l’exode
Pour l’unique tort
D’avoir été arménien.
Au seuil d’un siècle
Qui se voulait le défenseur des droits de l’homme.
Un peuple innocent a été délaissé
Livré à son propre destin.
Nous, les survivants de ce passé,
Nous voulons effacer de nos mémoires
Ce sinistre souvenir qui nous hante tant.
À présent, notre unique souhait
Est de vivre en paix
Dans la reconnaissance de nos droits
De notre dignité
Avec tous les peuples du monde entier.
Hilda DADOURIAN
Qu’a-t-on fait du lundi de Pâques ?
Je ne comprends pas pourquoi on a supprimé le lundi de Pâques de la liste des jours fériés. C’est un jour de fête aussi important que les autres. C’est tout un symbole pour la chrétienté. Cette loi qui a effacé huit jours de vacances de notre calendrier est très mal venue. L’une des spécificités du Liban provenait du respect des fêtes de toutes les communautés. Or l’élimination de fêtes souvent précieuses ranime les mauvaises consciences. Certes, nous voulons que l’activité économique du pays redémarre, mais pas au prix de jours considérés comme sacrés dans tous les pays. C’est incompréhensible. De plus, les députés n’ont trouvé rien à y redire et l’ont votée sans broncher.
Je ne parle pas seulement du lundi de Pâques. D’autres fêtes musulmanes peuvent être citées en exemple. Mais que ne ferait-on pas pour raviver l’économie du pays. Or l’effet contraire se fait sentir. Au lieu de faire naître un esprit national, les gens se plaignent qu’on porte atteinte à leurs valeurs religieuses et spirituelles. Au lieu de créer une dynamique à l’intérieur des entreprises, on voit les employés faire leur travail à contrecœur. C’est une sorte de révolte interne dans les entreprises. Tous s’unissent contre une loi qui humilie les travailleurs et les avilit. Ceux d’en haut ne voient pas ce qu’endurent ceux d’en bas. Ils ne sont bons qu’à légiférer et c’est le peuple qui paye. Je ne vais pas me plaindre, mais je trouve quand même qu’il est outrageant qu’un pays comme le nôtre, qui se prévaut d’être démocratique, avilisse ses citoyens.
Jean-Paul MOUBARAK
Perdue de vue…
Je m’appelle Francis le Boucher. Je suis né au Liban en mars 1966. J’ai été adopté en juin 1966 par une famille française. Je recherche une dame, Émilie Mardini, dont le nom m’a été donné par les sœurs de la Charité de la crèche Saint Vincent de Paul, à Achrafieh. Cette dame aurait été infirmière ou sage-femme et pourrait m’aider à reprendre contact avec ma famille libanaise.
Si vous disposez de renseignements concernant Mme Mardini, je vous serais reconnaissant de me contacter à l’adresse suivante:
libanfran6@wanadoo.fr
Francis LE BOUCHER
Vaches et pestilences
Odeurs exceptionnelles
Avril 2005, avril 2006 et presque à la même période des fêtes… Rien n’a changé pour les habitants de Gemmayzé et de Tabaris. Enfermés de bonne heure, vous avez soudain la nausée à cause d’une odeur bizarre. Provient-elle des égouts, des engrais de jardins, de chiens morts ou bien tout simplement résulte-t-elle du climat ? En avril de l’an passé – était-ce prémédité ? – nos météorologues nous avaient convaincus que l’odeur de vaches qui embaumait notre atmosphère était causée par des masses d’air chaud qui enveloppaient le bassin méditerranéen, et l’existence des abattoirs et des promontoires d’ordure environnants favorisait la propagation de ces odeurs. Avril 2006 : le masque est enfin tombé grâce à L’Orient-Le Jour qui, seul, a osé crier au scandale et parlé de ce cargo qui, quatre jours durant, a déchargé 7 000 têtes de bovins, empestant tout un secteur de la capitale. Mais qu’est-ce donc qui oblige nos responsables à se taire et jusqu’à quand cela durera-t-il ?
Rosy A. SABBAGHA
Des noms, des noms
Est-il possible de rendre publics les noms des responsables du scandale des vaches au port de Beyrouth ?
Jusqu’à quand allons-nous continuer à être victimes de tels abus ? Il faut citer des noms, faire subir à ceux qui les portent l’humiliation de la dénonciation publique et espérer une réaction de leur part. Une réaction, aussi, de la part de nos dirigeants. Peut-on pousser si loin l’espoir ?…
Nicolas NASRA
Et les pauvres bêtes ?
Au lieu de discuter des conditions dans lesquelles des bateaux transportant du bétail sont (ou pas) nettoyés, en pleine mer ou au port de Beyrouth, il serait peut-être plus approprié de discuter le pourquoi de tels transports, durant lesquels, dans le cas qui nous occupe, 7 000 bêtes souffrent lors d’un voyage interminable et dans des conditions misérables. Il devrait quand même y avoir d’autres solutions, comme celles qui consisteraient à importer la viande préalablement surgelée, provenant d’animaux tués in situ dans le pays de provenance.
Sûrement que la viande d’animaux superstressés, mal nourris, qui reçoivent peu à boire pendant le voyage, qui, faute de place, sont condamnés à une quasi-immobilité pendant des journée, n’est pas saine et bonne pour notre corps et notre santé.
Je trouve que l’on consacre beaucoup trop de mots aux pauvres Libanais qui ont à subir les odeurs nauséabondes et pas assez aux animaux responsables de ces pestilences, et à la santé de ces Libanais qui vont déguster cette viande lorsque les 7 000 bêtes seront abattues, sans parler de celles – nombreuses sûrement – qui n’auront pas survécu au voyage.
PS : Je ne suis pas végétarienne !
Zeina MATAR
Stuttgart
Au nom de toutes les mères…
Je supplie, j’exhorte toute personne compétente et impliquée dans la sécurité routière de mettre un terme au massacre des innocents que sont nos enfants, fauchés sur des routes mal éclairées et mal entretenues, à la merci non seulement des véhicules garés n’importe où et n’importe comment, mais aussi de cette multitude de piétons qui...
Je supplie, j’exhorte toute personne compétente et impliquée dans la sécurité routière de mettre un terme au massacre des innocents que sont nos enfants, fauchés sur des routes mal éclairées et mal entretenues, à la merci non seulement des véhicules garés n’importe où et n’importe comment, mais aussi de cette multitude de piétons qui...
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