En ce 31e anniversaire de la guerre contre le Liban, qui a éclaté le 13 avril 1975, il y a lieu de rappeler qu’il s’agissait d’un véritable complot visant à procurer une terre de rechange aux Palestiniens («al-Watan al-Badil»), complot qui se préparait depuis 1969.
À cet égard, il est nécessaire de ne pas oublier les 10000 jeunes martyrs tombés en défendant l’identité nationale, ainsi que les milliers de handicapés et de disparus, sans toutefois exploiter la mémoire de ces résistants à des fins politiques.
De plus, nul ne peut ignorer le rôle des leaders nationaux qui ont fait face à ce complot et aux multiples occupations qui ont nui au pays politiquement, économiquement et socialement. Le rêve pour lequel deux générations se sont battues s’est enfin réalisé avec le retrait des forces syriennes, le 26 avril passé. Le Liban retrouvait enfin une véritable et effective indépendance.
Mais, d’un autre côté, nombre de problèmes épineux n’ont pas encore trouvé de solutions. Notamment, la présence palestinienne, l’établissement d’un dialogue franc et honnête entre les communautés nationales, les divisions interchrétiennes, la modernisation des administrations publiques en faisant appel aux jeunes éléments issus des grandes universités nationales et étrangères.
D’autre part, le moment n’est-il pas venu de procéder à cette décentralisation administrative tant souhaitée par tous les citoyens, ainsi qu’à la formation de nouveaux partis et à la modernisation de ceux existant déjà en les dotant de programmes politiques et économiques visant à l’amélioration du niveau de vie?
Toutes ces questions se posent à l’heure actuelle car le peuple libanais, épuisé par 31 années de guerre contre l’entité nationale, tient à savoir si ses chefs politiques ont finalement tiré les leçons d’un douloureux passé.
Gaby Jean CHAMI
En ce 31e anniversaire de la guerre contre le Liban, qui a éclaté le 13 avril 1975, il y a lieu de rappeler qu’il s’agissait d’un véritable complot visant à procurer une terre de rechange aux Palestiniens («al-Watan al-Badil»), complot qui se préparait depuis 1969.
À cet égard, il est nécessaire de ne pas oublier les 10000 jeunes martyrs tombés en défendant l’identité nationale, ainsi que les milliers de handicapés et de disparus, sans toutefois exploiter la mémoire de ces résistants à des fins politiques.
De plus, nul ne peut ignorer le rôle des leaders nationaux qui ont fait face à ce complot et aux multiples occupations qui ont nui au pays politiquement, économiquement et socialement. Le rêve pour lequel deux générations se sont battues s’est enfin réalisé avec le retrait des forces syriennes, le...
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