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Actualités - CHRONOLOGIE

Deux ouvrages de référence sur les fresques étrusques et l’autoportrait

Deux ouvrages de référence, le premier consacré aux fresques étrusques, le deuxième à l’art de l’autoportrait, paraissent ce printemps chez Citadelles et Mazenod, éditeur d’art spécialisé dans les beaux livres en coffrets. Les fresques étrusques, une somme de 320 pages illustrées de 350 reproductions, est le « premier ouvrage offrant un panorama aussi vaste de ces fresques » qui témoignent aujourd’hui de la peinture antique préromaine, indique l’éditeur. Écrit par Stephan Steingreber, enseignant à l’Université de Rome, l’ouvrage propose une introduction consacrée aux découvertes de ces tombes, les premières à partir de la toute fin du XVIIe siècle, d’autres survenant encore à la fin du XXe. À l’aide de cartes, reconstitutions, dessins, plans de tombes, etc., il décrit et analyse de manière fouillée chaque période et les tombes qui s’y rattachent, en adoptant un plan chronologique, des débuts de la période (fin du VIIIe - 650 av.J-C) jusqu’au déclin au début du IIe siècle av. J-C. L’originalité de l’ouvrage est par ailleurs de présenter la moitié des reproductions sur du papier Tintoretto, un papier à grain fin qui donne l’impression de toucher au mur sur lequel se trouve la fresque. Le même procédé avait été employé pour un livre consacré aux fresques des villas romaines. L’art de l’autoportrait, illustré de quelque 350 œuvres, se consacre pour sa part à l’histoire et à l’analyse d’un genre pictural qui a évolué au fil du temps, reflétant autant le statut de l’artiste que sa propre réflexion sur l’art. Dans l’Antiquité et au Moyen Âge, l’autoportrait est un substitut de signature, sur les vases grecs comme dans les cathédrales, écrit Omar Calabrese, professeur des sciences de la communication à l’Université de Sienne. L’autoportrait se dissimule aussi, comme dans les Époux Arnolfini de Van Eyck, se travestit dans le Caravage, affirme l’autorité de l’artiste chez Ingres ou Le Brun, ou ses angoisses chez Van Gogh ou Munch. L’ouvrage, sorte d’enquête autant que d’analyse, pose également des questions : comment se représenter, voire montrer son « refus de se représenter », lorsque l’artiste se montre de dos ou se rend méconnaissable. (Fresques étrusques, 320 pages, 350 illustrations, Citadelles et Mazenod, 174 euros. L’art de l’autoportrait, 390 pages, 350 illustrations, Citadelles et Mazenod, 174 euros).
Deux ouvrages de référence, le premier consacré aux fresques étrusques, le deuxième à l’art de l’autoportrait, paraissent ce printemps chez Citadelles et Mazenod, éditeur d’art spécialisé dans les beaux livres en coffrets.
Les fresques étrusques, une somme de 320 pages illustrées de 350 reproductions, est le « premier ouvrage offrant un panorama aussi vaste de ces fresques »...