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Actualités - CHRONOLOGIE

Nucléaire - L’Iran considère que le Hezbollah est « une extension de son État », selon un ambassadeur US Téhéran serait prêt à utiliser le terrorisme en cas d’attaque américaine

L’Iran serait prêt à utiliser ses agents secrets et des équipes du Hezbollah pour mener des opérations terroristes dans le monde en cas d’attaque américaine sur ses sites nucléaires, selon des experts américains du contre-espionnage cités hier par le « Washington Post ». Selon le journal, qui cite des responsables américains des services de renseignements anonymes, l’Iran mènerait d’abord des attaques contre des cibles américaines en Irak avant de s’en prendre aux civils américains aux États-Unis, en Europe et ailleurs. Les experts américains ont refusé de fournir les preuves dont ils disposeraient, mais cette éventualité « prend beaucoup de temps » au sein des agences américaines de renseignements, indique le journal citant un haut responsable américain. Les responsables des services de renseignements, citant l’interdiction de discuter des informations classées secrètes, ont refusé de préciser s’ils avaient détecté des préparatifs de la part des services secrets iraniens. Mais le gouvernement iranien considère que le Hezbollah est « une extension de leur État », a affirmé l’ambassadeur Henry Crumpton, coordinateur du département d’État pour le Contre-terrorisme cité par le Washington Post. « Des équipes opérationnelles pourraient être déployées sans longue période de préparation », a-t-il ajouté. Ces révélations ont lieu alors que le Sunday Telegraph a rapporté que le gouvernement britannique va tenir une réunion secrète aujourd’hui avec les responsables de ses forces armées pour discuter d’éventuelles frappes aériennes contre l’Iran, citant un haut responsable des Affaires étrangères. Le haut responsable cité par le Sunday Telegraph a estimé que des frappes aériennes, sous conduite américaine, seraient « inévitables » au cas où l’Iran ne se plierait pas à l’injonction du Conseil de sécurité de l’ONU de mettre fin à ses activités d’enrichissement de l’uranium dans les 30 jours. Selon la source citée par le journal, l’opération serait limitée à des frappes aériennes contre les installations nucléaires iraniennes, une invasion du style de celle de l’Irak étant pour l’instant exclue. « La réunion de lundi tentera de prévoir les conséquences pour la Grande-Bretagne d’une telle attaque », notamment sur les intérêts britanniques en Irak et en Afghanistan, a ajouté cette source. La tenue d’une telle réunion, pour étudier les conséquences de frappes pour détruire la capacité de l’Iran à fabriquer la bombe atomique, selon le journal, a été démentie par un porte-parole du ministère de la Défense. « Il n’y a aucun briefing avec le Premier ministre et les membres du gouvernement et il n’y a pas non plus de plans pour un tel briefing », a déclaré le porte-parole. De son côté, la secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice a affirmé dans un entretien diffusé hier sur ITVque les États-Unis privilégient la voie diplomatique pour parvenir à une solution avec Téhéran sur son dossier nucléaire, soulignant que « toutefois, le président des États-Unis ne retire aucune option de la table ».
L’Iran serait prêt à utiliser ses agents secrets et des équipes du Hezbollah pour mener des opérations terroristes dans le monde en cas d’attaque américaine sur ses sites nucléaires, selon des experts américains du contre-espionnage cités hier par le « Washington Post ».
Selon le journal, qui cite des responsables américains des services de renseignements anonymes, l’Iran...