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L’ex-chef de la diplomatie de Saddam aurait espionné pour la France

Le dernier ministre des Affaires étrangères de Saddam Hussein, Naji Sabri, avait été recruté par les services de renseignements français, qui l’avaient partagé ensuite avec l’Agence centrale de renseignements américaine (CIA), affirmait hier le Washington Post. Le quotidien, qui s’appuie sur des confidences d’anciens membres de la CIA, précise que l’ancien chef de la diplomatie irakienne avait ainsi pu pendant plus de six mois avant le déclenchement de la guerre fournir des informations aux États-Unis sur les efforts menés par Saddam Hussein pour acquérir des armes de destruction massive. Bien que des représentants de la CIA aient eu des contacts directs informels avec Naji Sabri, ce dernier communiquait avec les services français et américains à travers un intermédiaire d’un pays tiers. Selon une source du Post qui a requis l’anonymat, Naji Sabri n’a pas été rétribué par la CIA. « Nous ne l’avons jamais payé. Ce qu’il voulait n’a d’ailleurs jamais été clair », a ajouté cette source. M. Sabri, qui n’avait pas été arrêté après la chute de Saddam Hussein, a démenti, depuis Amman où il vit maintenant, les informations révélées initialement par la chaîne de télévision NBC le décrivant comme un agent de la CIA.
Le dernier ministre des Affaires étrangères de Saddam Hussein, Naji Sabri, avait été recruté par les services de renseignements français, qui l’avaient partagé ensuite avec l’Agence centrale de renseignements américaine (CIA), affirmait hier le Washington Post. Le quotidien, qui s’appuie sur des confidences d’anciens membres de la CIA, précise que l’ancien chef de la diplomatie...