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Actualités - CHRONOLOGIE

L’Association des banques opposée à la circulaire « des missions organisées »

L’Association des banques au Liban (ABL) a publié un communiqué dans lequel elle a commenté les propos tenus par le quatrième vice-gouverneur de la Banque du Liban, Alain Balian, au sujet de la circulaire de la BDL portant sur la pratique de « missions organisées » dans les secteurs bancaire et financier au Liban. L’ABL a exprimé sa surprise quant au fait que la circulaire précitée ait été promulguée avant que l’examen de tous ses aspects légaux n’ait été achevé. Elle a également exprimé sa désapprobation au sujet de nombreux points mentionnés dans cette circulaire. Parmi les points qu’elle a désapprouvés, figurent notamment : – la création de nouveaux emplois organisés, et la limitation de sa pratique à une certaine catégorie de personnes,comme c’est le cas pour la médecine, le génie, l’audit et autres métiers, n’est concevable qu’en vertu d’une loi. Il revient au seul législateur de limiter la liberté des Libanais de faire valoir leurs droits, dont celui du travail. Ceci englobe l’attribution d’emplois déterminés aux détenteurs de diplômes bien définis, et la mise à l’écart d’autres personnes détentrices de diplômes et de spécialisations équivalents et reconnus sur le double plan local et international ; – la Security Institute de Londres dont le vice-gouverneur de la BDL souhaite imposer le diplôme au secteur bancaire libanais est l’un des instituts internationaux, mais pas le seul. Et il revient à nos cadres le droit de choisir le diplôme de niveau équivalent ou de niveau supérieur. Sachant que la plupart des employés du secteur bancaire sont détenteurs d’un BA ou d’un MBA et bénéficient d’un très bon niveau de connaissance des instruments financiers qu’ils ont étudiés dans des universités à Beyrouth, Paris, Londres, Genève ou New York… Il aurait été préférable que la circulaire préconise, comme l’a proposé l’Association des banques, les matières dont l’acquisition est exigée – cela est connu dans le jargon académique comme étant le syllabus – au lieu d’imposer à la plupart de nos cadres qui sont hautement qualifiés les épreuves d’examens de l’un ou l’autre institut ; – l’association estime que la teneur de la circulaire dépasse de loin le cadre de certains emplois en rapport avec le marché financier pour englober des milliers d’emplois bancaires. Ce qui dépasse les besoins effectifs de l’activité des banques et de celui des marchés financiers, non seulement au Liban, mais aussi dans tout autre marché international. La soumission de ce grand nombre de cadres de nos banques et nos institutions financières n’est pas justifiée. Elle met en doute le niveau des diplômes que nos cadres ont obtenus des meilleures universités et constitue un coût supplémentaire injustifié pour les institutions financières. L’association n’est pas habituée à discuter de sujets administratifs et réglementaires dans les colonnes des journaux. Mais les déclarations du vice-gouverneur ont nécessité de déroger à cette règle. Sachant que nous discutons de ce sujet avec la BDL depuis plus d’un an et que le gouverneur de la Banque centrale nous a remis de nombreux mémorandums à ce sujet. La BDL nous a également remis une étude légale (27 février ) sur ce sujet et une proposition de projet de substitut (20 février). L’association souhaite la suspension de l’exécution de cette circulaire et une nouvelle discussion du sujet à la lumière des besoins du marché financier de Beyrouth.
L’Association des banques au Liban (ABL) a publié un communiqué dans lequel elle a commenté les propos tenus par le quatrième vice-gouverneur de la Banque du Liban, Alain Balian, au sujet de la circulaire de la BDL portant sur la pratique de « missions organisées » dans les secteurs bancaire et financier au Liban.
L’ABL a exprimé sa surprise quant au fait que la circulaire précitée...