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Actualités - OPINION

Changes et Bourses La Bourse de Beyrouth finit en légère hausse

Après deux journées de baisse sur fond d’inquiétudes au sujet du report de la conférence du dialogue national à mercredi prochain, la Bourse de Beyrouth a renoué timidement avec la hausse hier, sur des ajustements de portefeuilles et quelques achats à bon compte. Mais il n’en demeure pas moins que les investisseurs restent prudents en attendant la reprise des débats sur les questions les plus épineuses du dialogue interlibanais et les résultats auxquels il doit déboucher pour définir une tendance du marché. C’est dans ce contexte d’attente que les actions A et B de Solidere sont parvenues hier à recouvrer une partie du terrain qu’elles avaient abandonné mardi et mercredi en s’adjugeant 1,06 %. Il en est de même du cimentier Holcim qui a pris 1,44 %. Les valeurs bancaires ont été également bien entourées à l’exception des actions ordinaires de la Byblos Bank qui ont reperdu 7,40 % sur des ventes de lassitude portant sur 1 598 714 titres de cette catégorie seulement. En revanche, les actions préférentielles et prioritaires de la même banque ont gagné respectivement 6,28 % et 4,33 % ainsi que les certificats GDR de la BLOM Bank (+2,43 %) et de la banque Audi (+0,14 %). En effet, l’indice BLOM des valeurs libanaises a terminé en hausse de 0,72 % à 1 619,02 points dans des échanges modérément actifs, portant sur 2 271 977 titres d’une valeur de 13 406 579 $, dont 355 776 actions A et B de Solidere d’une valeur de 8 058 888 $, contre 1 421 181 titres d’une valeur de 33 759 071 $, dont 942 704 actions A et B de Solidere d’une valeur de 21 085 783 $, la veille. Les Bourses européennes ont marqué une pause hier après cinq séances consécutives de hausse qui les ont portées vers leur plus haut de l’été 2001. Mais les marchés restent généralement bien orientés, soutenus par l’accélération des opérations de fusion-acquisition touchant certaines sociétés et banques. Enfin, la baisse des prix pétroliers en Europe au lendemain de l’augmentation des stocks américains a pesé sur les sociétés productrices sans pour autant profiter aux sociétés consommatrices d’énergie. La Bourse de New York était en hausse, les bons chiffres sur l’inflation américaine ayant aidé le marché. À cet égard, les opérateurs ont été rassurés par la faible hausse de 0,1 % des prix à la consommation aux États-Unis en février qui a apaisé les craintes de voir la Fed relever son principal taux directeur au-delà de 5 %. Il en est de même de la baisse de 7,9 % des mises en chantier de logement et du recul de l’indice manufacturier de la Banque de Réserve de Philadelphie qui semblent œuvrer pour une politique monétaire moins restrictive. L’euro a frôlé le seuil de 1,22 $ Sur les marchés des changes, l’euro a frôlé le seuil de 1,22 $ hier dans la foulée des statistiques américaines décevantes pour les acheteurs potentiels de dollars. D’un côté, l’inflation bénigne n’est pas de nature à encourager la Fed à poursuivre sa politique de resserrement monétaire, ce sur quoi comptent pourtant les haussiers sur le billet vert. Cela d’autant que le marché américain de l’emploi s’est détérioré la semaine dernière (+5 000 demandes d’allocations chômage) ainsi que le secteur de la construction en février et celui de l’industrie en mars, selon la Réserve de Philadelphie. Élie KAHWAGI
Après deux journées de baisse sur fond d’inquiétudes au sujet du report de la conférence du dialogue national à mercredi prochain, la Bourse de Beyrouth a renoué timidement avec la hausse hier, sur des ajustements de portefeuilles et quelques achats à bon compte. Mais il n’en demeure pas moins que les investisseurs restent prudents en attendant la reprise des débats sur les questions...