Décoration - L’ambassadeur de Belgique remet à Ahmad Fatfat les insignes d’officier de l’ordre de la Couronne Stéphane de Loecker : Un encouragement à poursuivre sur le chemin de la souveraineté et de la démocratie

La date n’a pas été choisie au hasard. À la veille du 14 mars, l’ambassadeur de Belgique, Stéphane de Loecker, a remis au ministre de la Jeunesse et des Sports, et de l’Intérieur par intérim, Ahmad Fatfat, les insignes du grade d’officier de l’ordre de la Couronne. C’est à la fois un hommage à la personnalité même du Dr Fatfat, qui possède par ailleurs la double nationalité libanaise et belge, mais aussi à ses efforts en faveur de l’indépendance et de la souveraineté du Liban. Les invités, à la fois des personnalités politiques et diplomatiques (notamment l’ambassadeur de France), mais aussi des membres de la famille et les amis de M. Fatfat ont été choisis par le ministre lui-même. Il y avait ainsi de nombreux ministres dont MM. Salloukh, Rizk, Safadi, Mitri et Sarraf, ainsi qu’un grand nombre de députés membres du bloc Hariri auquel appartient M. Fatfat lui-même, et l’épouse, la mère, la belle-mère et les sœurs du ministre. Bref, une réunion à la fois amicale et familiale, placée sous le signe de la joie et de l’émotion. M. Stéphane de Loecker a prononcé un discours dans lequel il a fait l’éloge du Dr Fatfat qui, « après avoir découvert et aimé la Belgique, avec ses qualités et ses faiblesses, en est devenu citoyen en 1986 ». Selon lui, cette décoration, aujourd’hui, « est un témoignage de reconnaissance de la Belgique à l’égard de l’action politique menée par le Dr Fatfat, surtout depuis le 14 mars 2005, en faveur de l’indépendance et de la souveraineté du Liban ». Il a ajouté qu’en distinguant le Dr Fatfat, le roi Albert II a voulu rendre hommage aux valeurs que défendent les Libanais en ces temps agités. « C’est aussi un encouragement à poursuivre sur le chemin ardu qui mène à la souveraineté et à la démocratie. » Prenant la parole à son tour, Ahmad Fatfat a dédié cette décoration à Rafic Hariri, « que j’ai eu la chance de côtoyer, et qui m’a appris que la politique est une vocation et non une fonction », a-t-il déclaré. Il l’a aussi dédiée à sa mère, à son père décédé ainsi qu’à ses anciens professeurs en Belgique. Mme Fatfat mère, très émue, est venue embrasser son fils, et la belle-mère du ministre, elle aussi présente, a exigé d’en faire de même. C’est donc dans la joie que la cérémonie s’est poursuivie. Elle a été aussi marquée par des échanges politico-mondains sur les séances de dialogue, et les attitudes des uns et des autres.