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Actualités - CHRONOLOGIE

COMMERCE INTERNATIONAL L’OMC attend toujours un « déclic » après la réunion du G6 à Londres

Les discussions à Londres entre six grands acteurs de l’OMC n’ont pas débouché samedi soir sur le « déclic » espéré pour libéraliser les échanges mondiaux, à moins de deux mois d’une échéance cruciale pour le commerce des produits agricoles. Les ministres du Commerce du G6 (Australie, Brésil, États-Unis, Inde, Japon, Union européenne), réunis depuis vendredi soir dans la capitale britannique avec le directeur général de l’OMC Pascal Lamy, se sont séparés en fin de soirée sans « percée majeure », comme l’a reconnu le commissaire européen au Commerce Peter Mandelson, hôte de la rencontre. Lors d’une conférence de presse commune, le représentant de Bruxelles a cependant assuré que les Six avaient « effectué des progrès sur un certain nombre de questions », mais sans préciser lesquelles. Un accord entre les six grandes puissances réunies à Londres était considéré comme un préalable indispensable à l’émergence d’un compromis entre les 149 pays membres de l’OMC, qui doivent absolument conclure à la fin de l’année cinq années de négociations sur la baisse des barrières douanières dans le monde. « La discussion a été très utile car nous avions des chiffres », s’est félicité le représentant américain pour le Commerce, Rob Portman, alors que des simulations chiffrées viennent d’être calculées sur 1 200 produits pour étudier l’impact de baisses des droits de douane sur les échanges d’une dizaine de pays-clés. Les 149 pays membres de l’OMC ont jusqu’à fin avril pour parvenir à un accord chiffré de baisse des droits de douane appliqués tant aux produits agricoles qu’aux produits industriels. Une autre réunion du G6 pourrait être organisée début avril à New York dans l’espoir de débloquer la discussion. « J’arrive à imaginer la teneur générale d’un futur accord, mais je n’ai pas vu, et je ne vois pas, se produire le déclic » qui permettra de débloquer la négociation, a déploré le ministre brésilien des Affaires étrangères, Celso Amorim. M. Amorim, considéré comme le porte-parole des pays émergents, a estimé que l’OMC était plus près d’un accord, mais les différents protagonistes ne sont « pas tous prêts à avancer de concert », a-t-il regretté. Son homologue indien, Kamal Nath, s’est félicité d’une meilleure compréhension de la part de ses partenaires pour les préoccupations des pays en développement, « mais ce n’est pas suffisant ».
Les discussions à Londres entre six grands acteurs de l’OMC n’ont pas débouché samedi soir sur le « déclic » espéré pour libéraliser les échanges mondiaux, à moins de deux mois d’une échéance cruciale pour le commerce des produits agricoles.
Les ministres du Commerce du G6 (Australie, Brésil, États-Unis, Inde, Japon, Union européenne), réunis depuis vendredi soir dans la...