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L’ONU bridée par la violence endémique, affirme Annan

La poursuite des violences empêche les Nations unies d’étendre leurs opérations en Irak car leurs employés risquent de devenir des cibles pour la rébellion, a déclaré le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan. Les efforts pour renforcer la présence onusienne dans des antennes comme Bassora ou Erbil ont échoué car aucun pays n’a fourni les avions nécessaires pour y acheminer en toute sécurité le personnel de l’ONU, a-t-il dit. « La présence de l’organisation et sa capacité à intervenir efficacement en Irak sont contrariées par le climat d’insécurité », a ajouté M. Annan lors de son rapport trimestriel au Conseil de sécurité sur les opérations de l’ONU en Irak. Si les élections de décembre avaient paru se dérouler dans un contexte apaisé, les violences ont pris ces derniers temps une nouvelle dimension. « Les attentats à répétition contre les civils, les mosquées et plus récemment les églises génèrent la crainte, l’animosité et des sentiments de revanche entre les communautés », a encore dit M. Annan. L’an dernier, il avait demandé aux États-Unis, à la Grande-Bretagne et à dix autres pays de fournir des avions pour transporter le personnel onusien vers les villes de province, car les routes n’étaient pas assez sûres. M. Annan a précisé qu’il n’avait reçu aucune réponse positive. On dénombre actuellement 262 employés de l’ONU, dont 160 qui sont chargés de la sécurité des autres. De sources proches de l’ONU, on a précisé que l’organisation comptait huit personnes à Bassora et six à Erbil tandis que tous les autres se trouvent à Bagdad. M. Annan a expliqué que le mandat de l’ONU portait sur les domaines de la reconstruction, du développement, de l’aide humanitaire et politique. Mais nombre de ces missions sont en fait déléguées à des puissances de la coalition étrangère du fait des problèmes de sécurité, a ajouté le secrétaire général. « Au-delà de la formation des forces irakiennes, la meilleure façon de faire face aux problèmes de sécurité est de promouvoir un processus politique crédible. Mais il est également nécessaire d’améliorer rapidement les conditions de vie du peuple irakien », a-t-il conclu.
La poursuite des violences empêche les Nations unies d’étendre leurs opérations en Irak car leurs employés risquent de devenir des cibles pour la rébellion, a déclaré le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan. Les efforts pour renforcer la présence onusienne dans des antennes comme Bassora ou Erbil ont échoué car aucun pays n’a fourni les avions nécessaires pour y acheminer...