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Actualités - OPINION

Courrier Le piratage par le biais de pseudo-ciné-clubs

Je tiens à féliciter Sahar al-Attar pour la pertinence de son article sur le piratage au Liban (page économique du 1er mars). Certes et fort heureusement, le temps où les compagnies locales de télévision s’appropriaient, sans vergogne, des émissions étrangères est révolu. Mais, comme l’écrivait Sahar el-Attar, ce sont les opérateurs de câbles qui profitent de cette manne par des procédés tout aussi illégaux, sans que personne ne réagisse officiellement. On préfère taxer le contribuable, c’est plus facile ! Mais il y a, dans le domaine du piratage, un problème qui n’a pas été évoqué dans l’article : celui des ciné-clubs qui, sous couvert de culture, exploitent des œuvres cinématographiques d’une manière abusive. L’exemple le plus flagrant est celui d’un ciné-club qui annonçait dans vos colonnes la projection de The Constant Gardener, alors que ce film est actuellement projeté sur les écrans de la ville ! C’est d’autant plus inacceptable que la plupart de ces clubs n’ont que le nom et non la configuration : pas de présentation au public, pas de discussion au terme de la séance. Le tout consiste à faire entrer de l’argent dans le tiroir-caisse sans tenir compte de l’avertissement qui s’affiche à l’écran au début de la projection, en l’occurrence les pénalisations qui sont prévues en cas de projection publique de ces DVD, uniquement vendus pour des diffusions privées ! Vous avez dit pénalisations ? Je tiens à souligner que les Centres culturels échappent à mes remarques, d’abord parce qu’ils relèvent de services d’État et que les séances y sont toujours gratuites. Ce scandale dure depuis des années sans que jamais personne n’ait mis un terme à cette exploitation qui ne sert que les établissements qui parrainent de telles activités ainsi que les vendeurs de DVD. Alain PLISSON
Je tiens à féliciter Sahar al-Attar pour la pertinence de son article sur le piratage au Liban (page économique du 1er mars).
Certes et fort heureusement, le temps où les compagnies locales de télévision s’appropriaient, sans vergogne, des émissions étrangères est révolu. Mais, comme l’écrivait Sahar el-Attar, ce sont les opérateurs de câbles qui profitent de cette...