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CRÉATION Lustres, appliques et abat-jour signés Nada Ariss L’art du luminaire dans la Ville lumière…

En vraie femme d’intérieur, Nada Ariss aime la décoration, les tissus, les couleurs et les ambiances chaudes. En bricoleuse née, elle aime le travail manuel, la couture et les combinaisons de matières. Des aptitudes naturelles qui ne pouvaient que diriger cette diplômée en… communication et économie vers la création décorative. Mariée à un commerçant en luminaires, Nada Ariss, qui était installée au début des années quatre-vingt-dix avec sa famille à Paris, cherchait à se lancer dans un travail de création, pour occuper le temps libre qui lui restait lorsque les enfants étaient à l’école. «J’ai toujours aimé confectionner des objets. Adolescente, je m’amusais à faire des bracelets brésiliens, des colliers, des sacs, etc., raconte-t-elle. Et je me suis dit que je pourrais profiter de mon séjour dans la capitale française, grouillante d’idées et de nouveautés, pour y apprendre un métier d’art.» Ayant, par son époux, des contacts avec des artisans d’abat-jour, elle se tourne naturellement vers eux pour apprendre la technique de fabrication des luminaires. La chose se révèle cependant moins facile que prévu. Les portes des ateliers de la Ville lumière ne s’ouvrent pas grandes devant elle. Elle comprend très vite qu’elle a choisi un «métier très secret qui ne se transmet généralement que de père en fils». Mais pugnace et déterminée, la jeune femme s’accroche. Elle s’informe auprès des merceries – qui sont les principaux fournisseurs des artisans d’abat-jour – sur la possibilité de dégoter un stage de formation de luminaires. Et c’est par le biais d’un de ces établissements en liquidation, Les passementeries du Marais, qu’elle finit par trouver une personne du métier disposée à lui transmettre son savoir-faire. Deux ans plus tard, elle maîtrise les différents procédés et, particulièrement, les techniques particulières aux abat-jour: le plissé, la pagode, le froncé, le tissé… Elle se lance dans ses propres compositions. Et élabore des pièces de différents styles: boudoir, classique, zen, oriental (ornée de calligraphies) et des créations hautement originales pour chambres d’enfants. Pièces inédites La jeune femme, qui depuis 2004 est retournée avec mari et enfants au Liban, a tout naturellement continué sur place le métier qu’elle a entamé dans la Ville lumière. Et là, elle laisse libre cours à sa créativité… Car si Nada Ariss a jeté son dévolu sur la création de lustres, de lampadaires et d’appliques, ce n’est pas pour imiter les pièces que l’on trouve en boutique mais, au contraire, pour en réaliser d’inédites. Ce qu’elle veut, c’est créer des luminaires différents, qui personnalisent un intérieur tout en ayant une présence forte. «Ils sont à mon avis des éléments essentiels dans une maison. Ce sont eux qui lui donnent une atmosphère», souligne-t-elle. Et pour cela, elle n’a pas peur de marier rubans et vieilles dentelles, d’entrelacer des bandes de velours, de mélanger passementerie et plumes, de poser des papillons sur les abat-jour, d’orner le jute de pampilles de cristal, d’insérer des boules colorées dans les lustres, d’ajouter des applications de macramé, de fleurs en crochet, de motifs brodés ou en paillettes… Des combinaisons parfois audacieuses, souvent rehaussées d’une palette de couleurs vives, et qui donnent au final de sympathiques pièces uniques. Zéna ZALZAL
En vraie femme d’intérieur, Nada Ariss aime la décoration, les tissus, les couleurs et les ambiances chaudes. En bricoleuse née, elle aime le travail manuel, la couture et les combinaisons de matières. Des aptitudes naturelles qui ne pouvaient que diriger cette diplômée en… communication et économie vers la création décorative.

Mariée à un commerçant en luminaires, Nada Ariss,...