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Michelin vs Bridgestone, la belle... et dernière

Michelin et Bridgestone vont s’affronter une dernière fois en F1 avant le retrait du fabricant de pneus français, échaudé par les changements incessants de règlements et l’instauration par la Fédération internationale de l’automobile (FIA) d’un manufacturier unique en 2008. En 2004, avec changements de pneus autorisés en course, Bridgestone et Ferrari avaient écrasé la concurrence, les écuries Michelin souffrant d’un problème de « graining » (détérioration de la gomme) sur leurs pneus tendres. En 2005, nouveau règlement et interdiction de changer les pneus en course. Avec des gommes plus dures, « les Michelin » n’ont laissé qu’une miette aux « Bridgestone ». Au soir du Grand Prix de Chine marquant la fin de la saison, Michelin avait remporté 18 des 19 GP et marqué 619 points contre 119 à Bridgestone qui ne pouvait, il est vrai, compter que sur Ferrari, Jordan et Minardi. Mais, exacerbée par l’affaire d’Indianapolis, une querelle entre Michelin et la FIA va aboutir à l’introduction par cette dernière d’un manufacturier unique à partir de 2008 et au retrait, en réponse, de Michelin dès la fin 2006. Trahison La saison qui vient ressemble donc à une belle entre les manufacturiers français et japonais. Le règlement a une nouvelle fois changé, la FIA ayant réintroduit les changements de pneus en course. Michelin aura-t-il rattrapé son retard sur Bridgestone ? « Le changement de règlement n’aide pas Michelin, mais nous sommes confiants dans leur capacité à trouver la solution », reconnaît le champion du monde Fernando Alonso. « Nous avons accepté de changer, même si nous voulions garder un pneu unique » pour toute la course, commente le directeur général de Renault, Flavio Briatore. « Les changements sont un challenge énorme (pour son écurie) car nous avons un titre à défendre. » Quoi qu’il en soit, le manufacturier français a tout fait en coulisses pour empêcher cette mesure de passer, mais la défection d’une écurie pourtant partenaire a fait basculer la balance. Par contrat, Bridgestone a en effet récupéré Toyota et Williams, portant à cinq le nombre d’écuries équipées. Mais il se dit que Red Bull, pourtant fourni par Michelin, a voté en faveur de la mesure a priori favorable à Bridgestone sous la pression de Ferrari qui lui fournit les moteurs ! « Quelqu’un a trahi la famille Michelin... comme d’habitude, fulmine Briatore. Mais j’ai toute confiance dans le savoir-faire de Michelin et je suis sûr que nous pouvons battre Bridgestone. »
Michelin et Bridgestone vont s’affronter une dernière fois en F1 avant le retrait du fabricant de pneus français, échaudé par les changements incessants de règlements et l’instauration par la Fédération internationale de l’automobile (FIA) d’un manufacturier unique en 2008.
En 2004, avec changements de pneus autorisés en course, Bridgestone et Ferrari avaient écrasé la...