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L’Iran met à l’épreuve ses pompiers féminins

Une femme iranienne est censée conserver le foyer de la famille, mais un petit groupe d’entre elles sont les premières à combattre les flammes comme pompiers (photo). Dans la République islamique, elles ne peuvent être ni juge niii président, leur vie vaut la moitié de celle d’un homme et il leur faut la permission du mari pour travailler ou voyager. Mais la station de pompiers n°9 de Karaj, proche de la capitale Téhéran, peut s’enorgueillir de compter dans ses rangs la première brigade féminine de pompiers du pays. Onze femmes en font partie depuis trois ans, dans le cadre d’une expérience lancée sous la présidence du réformateur Mohammad Khatami. « Nous avons subi les mêmes épreuves et entraînements que les hommes, il n’y a eu ni passe-droit ni discrimination positive », affirme Leila Ebrahimi, 23 ans. De petite taille, mais championne de natation, elle a bravé l’opprobre familial : « Tous mes proches ont tiqué, surtout les hommes. » « Quelqu’un doit briser les tabous ; nous sommes des pionnières », dit sa collègue, 25 ans et ceinture noire de karaté. Elles ont leur propre étage à la station n°9, mais sont de permanence comme les hommes pendant 24 heures, et pour exercer les mêmes tâches à leurs côtés. Difficilement distinguables sous leurs casques argentés et leurs vestes épaisses, elles disent que même les femmes sont surprises d’avoir affaire à elles. Elles sont payées environ 300 dollars par mois, soit autant qu’un fonctionnaire expérimenté.
Une femme iranienne est censée conserver le foyer de la famille, mais un petit groupe d’entre elles sont les premières à combattre les flammes comme pompiers (photo). Dans la République islamique, elles ne peuvent être ni juge niii président, leur vie vaut la moitié de celle d’un homme et il leur faut la permission du mari pour travailler ou voyager. Mais la station de...