Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Le Hamas n’exclut pas la reprise des négociations, assure Lavrov Kadima divisé sur le démantèlement de nouvelles colonies et le retrait de Cisjordanie

À trois semaines des élections législatives en Israël, le parti centriste Kadima, favori du scrutin, apparaît divisé sur la question cruciale du démantèlement de colonies et de retraits en Cisjordanie. « Je ne soutiens pas l’idée de retraits unilatéraux en Cisjordanie (...). Il faut rencontrer les Palestiniens et négocier avec eux sur la base de la “feuille de route” », a déclaré hier à la radio publique Shimon Peres, numéro deux du parti, en évoquant le plan de paix international pour la création d’un État palestinien. Autre chef de file de Kadima, Avi Dichter, ancien dirigeant du Shin Beth (Sécurité intérieure), a de son côté déclaré au Jerusalem Post que « la “feuille de route” est obsolète, étant donné qu’il faut deux parties pour l’appliquer ». Cependant, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a indiqué hier que le Hamas « n’a pas exclu la reprise des négociations sur la base de la “feuille de route” » lors de ses discussions en Russie. « Le Hamas a aussi confirmé qu’il respectait l’autorité et les compétences (du leader palestinien) Mahmoud Abbas. Aussi, je crois que (cette visite) a été très utile et j’espère que toutes les parties qui peuvent contribuer à la mise en œuvre de la déclaration du quartette feront de même », a-t-il poursuivi. M. Dichter rejoint de hauts responsables de l’armée recommandant qu’Israël coupe totalement les ponts avec la bande de Gaza et se retire unilatéralement sur des lignes sécuritaires plus défendables en Cisjordanie. Ces recommandations révélées par Haaretz et Maariv ont été émises à l’issue d’une réunion organisée la semaine dernière par le général Yossef Michlev, coordinateur des activités israéliennes dans les territoires palestiniens. Elles doivent être soumises dans les semaines à venir à la haute hiérarchie sécuritaire et au Premier ministre par intérim, Ehud Olmert. Selon ces projets, Israël transformerait en postes-frontières internationaux les terminaux de Karni et Erez, entre Israël et la bande de Gaza, et stopperait ses fournitures d’eau, d’électricité et de carburant à cette région. Israël octroierait toutefois aux Palestiniens un délai nécessaire pour trouver des solutions de rechange et autoriserait la construction d’un port et d’un aéroport dans la bande de Gaza. En revanche, l’accès au territoire israélien serait désormais interdit aux Palestiniens, y compris aux ouvriers. Enfin, autre option également envisagée : la Jordanie, qui a coupé ses liens administratifs avec la Cisjordanie en 1988, pourrait être appelée à y jouer à nouveau un rôle prépondérant. Par ailleurs, un des chefs spirituels des colons juifs en Cisjordanie a annoncé qu’il avait décidé de rallier Kadima « pour sauver le maximum possible de colonies », a indiqué hier le quotidien Yediot Aharonot. « Cela a été la décision la plus difficile de ma vie, mais je veux soutenir Kadima », a déclaré au journal le rabbin Yoël Bin-Nun, 60 ans, après une rencontre avec M. Olmert.
À trois semaines des élections législatives en Israël, le parti centriste Kadima, favori du scrutin, apparaît divisé sur la question cruciale du démantèlement de colonies et de retraits en Cisjordanie. « Je ne soutiens pas l’idée de retraits unilatéraux en Cisjordanie (...). Il faut rencontrer les Palestiniens et négocier avec eux sur la base de la “feuille de route”...