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Actualités - CHRONOLOGIE

Entre longs-métrages, documentaires et courts-métrages Les sorties de la semaine

k Mother Teresa of Calcutta, de Fabrizio Costa Dure entreprise que celle de mettre en image la vie d’une figure religieuse. L’Italien Fabrizio Costa s’attaque ici à un symbole extrêmement populaire de la chrétienté, mère Teresa. Cette messagère est née le 26 août 1910 à Skopje, une ville située aux croisements de l’histoire des Balkans. Cadette de Nikola et Drane Bojaxhiu, elle fut appelée Gonxha Agnès. À l’âge de dix-huit ans, poussée par le désir de devenir missionnaire, Gonxha quitte sa maison en septembre 1928 pour rentrer à l’Institut de la Vierge Marie, connu sous le nom de sœurs de Lorette, en Irlande. Là, elle reçut le nom de sœur Mary Teresa. En décembre, elle part pour l’Inde et arrive à Calcutta le 6 janvier 1929. Le 10 septembre 1946, en route pour sa retraite annuelle à Darjeeling, mère Teresa reçut dans le train son «inspiration». Au cours des semaines et des mois suivants, Jésus lui révéla, par des locutions intérieures et des visions, le désir de son cœur d’avoir «des victimes d’amour», qui «diffuseraient son amour sur les âmes ». Il la suppliait, «viens, sois ma lumière, je ne peux y aller seul », et lui révéla sa douleur devant la négligence envers les pauvres, son chagrin d’être ignoré d’eux et son immense désir d’être aimé par eux. Il lui demanda d’établir une communauté religieuse, les Missionnaires de la Charité, dédiée au service des plus pauvres d’entre les pauvres. Presque deux ans d’épreuves et de discernement passèrent avant que mère Teresa ne reçoive la permission de commencer. Le 17 août 1948, elle se revêtit pour la première fois de son sari blanc, bordé de bleu, et passa les portes de son couvent pour entrer dans le monde des pauvres. Le film raconte donc le combat singulier, noble et généreux de cette femme qui dédia sa vie aux plus démunis. On remarque d’ailleurs que près de huit ans après sa mort et sa béatification, les projets, les documentaires, les reportages et les longs-métrages autour de son destin exceptionnel se sont multipliés. Cette version, originellement de 180 minutes et destinée à la télévision, a finalement été transformée en long-métrage de 114 minutes. Le côté téléfilm est malheureusement assez présent, et si Mother Teresa of Calcutta bénéficie de l’excellente interprétation d’Olivia Hussey, il reste néanmoins mieux adapté au petit qu’au grand écran. À l’image de son héroïne, le film se veut extrêmement classique, sobre et linéaire dans sa forme. Ne reste donc que l’intérêt incontestable du sujet, les paroles sages et les bonnes interprétations. Espace, Freeway, Empire ABC/Sodeco/St-Élie l Bandidas, de Joachim Rœnning et Espen Sandberg Bandidas : une production signée EuropaCorp (boîte de production de Luc Besson) et un premier film pour les réalisateurs norvégiens issus de la pub. Autant dire que c’est à reculons que nous sommes allés visionner ce western moderne et nos appréhensions se sont avérées bonnes. Au centre de l’histoire, deux chicas latinas à la dimension sensuelle incontestable : Salma Hayek et Penelope Cruz. Un duo décapant et plutôt attrayant, me direz-vous ? Sauf que les belles ne sont là réduites qu’à être belles. Exit la volonté d’exploiter et de mettre en valeur leurs qualités d’actrices. Les comédiennes s’amusent effectivement une heure trente durant à se crêper le chignon et à camper des personnages « cartoonesques ». Le spectateur se surprendra même à ressentir de la gêne face à deux actrices pourtant si talentueuses et ici si légères. Certes le film reste fidèle à certaines traditions des grands westerns avec leurs espaces désertiques, leurs natures sauvages, leurs bons et leurs méchants personnages, mais la comparaison s’arrête ici. Ce genre cinématographique sert plutôt d’excuse pour offrir sur un plateau d’argent rouillé deux minettes en corset, chapeau et bottes de cuir. Si seulement l’humour et les dialogues pouvaient remonter le niveau. Même pas ! Concorde, Abraj, Zouk k Big Momma’s House 2, de John Whitesell Après le premier volet sorti en 2000, Martin Lawrence est de retour dans la comédie Big Momma’s House 2. Rien de bien nouveau pour cette suite, si ce n’est que l’acteur se fait ici passer pour une nounou afin de se rapprocher d’un homme d’affaires suspecté de meurtre. Sans grande surprise, l’histoire suit son cours jusqu’à arriver au très prévisible happy-ending. Concernant l’humour, on se doute bien que la plupart des gags sont construits autour du personnage de « momma » et surtout autour de son physique grassouillet. Rappelons d’ailleurs que le comédien a dû subir tous les jours une séance de maquillage de 1h45 et de démaquillage de 30 minutes afin de se transformer en supernounou de choc. Si on apprécie les deux ou trois boutades plutôt bien défendues par Martin Lawrence, le film tourne rapidement en rond, entraînant ainsi une baisse de rythme. Seuls les fans de la nanny apprécieront. Espace, Freeway Circuit Empire- sauf Sofil Sorties prévues pour le jeudi 9/03/2006 (sous réserves) : - Capote, de Bennett Miller, avec Philip Seymour Hoffman, Catherine Keener, Clifton Collins Jr, Chris Cooper et Bruce Greenwood. - Rumor Has It…, de Rob Reiner, avec Jennifer Aniston, Kevin Costner, Shirley MacLaine et Mark Rufalo. - Aeon Flux, de Karyn Kusama, avec Charlize Theron, Marton Csokas, Jonny Lee Miller et Frances McDormand.
k Mother Teresa of Calcutta,

de Fabrizio Costa


Dure entreprise que celle de mettre en image la vie d’une figure religieuse. L’Italien Fabrizio Costa s’attaque ici à un symbole extrêmement populaire de la chrétienté, mère Teresa. Cette messagère est née le 26 août 1910 à Skopje, une ville située aux croisements de l’histoire des Balkans. Cadette de Nikola et Drane...