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Laisser l’Iran enrichir de l’uranium dans 5 ans, une alternative au plan russe, estime l’ICG

Une solution alternative au plan russe d’enrichissement de l’uranium iranien en Russie pourrait être d’accepter que l’Iran l’enrichisse sur son territoire, mais pas avant 5 ou 7 ans, a proposé hier l’organisation International Crisis Group (ICG). Dans un rapport, l’influent groupe de réflexion basé à Bruxelles estime que la solution « la plus séduisante » pour sortir de « l’impasse nucléaire » iranienne est l’option de « l’enrichissement zéro » prévu par le plan russe. « Si cette option n’est pas réalisable – ce qui semble malheureusement probable –, la dernière option diplomatique serait un plan d’enrichissement limité reporté », selon l’ICG. Aux termes de ce plan en trois phases, la communauté internationale reconnaîtrait explicitement le droit de l’Iran à enrichir sur son territoire, en échange de quoi Téhéran accepterait de reporter de 5 à 7 ans le début de son programme d’enrichissement, de limiter son ampleur et de subir un régime d’inspections sévère. Dans une première phase de 2 à 3 ans, toute activité d’enrichissement serait suspendue et les installations iraniennes placées sous scellés de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). En contrepartie, l’UE mettrait en place une coopération commerciale avec Téhéran et autoriserait les entreprises européennes à participer à la construction de centrales nucléaires en Iran. Dans une deuxième phase de 3 à 4 ans destinée à « construire la confiance » entre les différentes parties, l’AIEA exercerait des contrôles rigoureux jusqu’à ce qu’elle puisse déclarer qu’il n’y a pas de matériel ou d’activités cachés. L’Iran, de son côté, reprendrait sous surveillance des activités d’enrichissement limitées en laboratoire, à des fins de recherches. Enfin, dans une dernière phase, l’Iran commencerait une « production normale », toujours sous un contrôle de l’AIEA. Entre-temps, le ballet diplomatique se poursuit. Ainsi, le chef de l’Agence fédérale russe de l’énergie atomique devait effectuer à partir d’hier soir une visite en Iran, qui offrirait « une nouvelle possibilité » de trouver une issue politique à la crise du nucléaire. En outre, la Chine va envoyer vendredi à Téhéran un de ses vice-ministres des Affaires étrangères, Li Guozeng, pour discuter de cette crise.
Une solution alternative au plan russe d’enrichissement de l’uranium iranien en Russie pourrait être d’accepter que l’Iran l’enrichisse sur son territoire, mais pas avant 5 ou 7 ans, a proposé hier l’organisation International Crisis Group (ICG).
Dans un rapport, l’influent groupe de réflexion basé à Bruxelles estime que la solution « la plus séduisante » pour...