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Colombie - Le point d’orgue est prévu demain, à Paris Semaine de solidarité en France avec Ingrid Betancourt, otage depuis quatre ans

Le quatrième anniversaire de l’enlèvement d’Ingrid Betancourt par la guérilla colombienne, le 23 février 2002, est marqué par de nombreuses manifestations de soutien en France où l’otage franco-colombienne bénéficie d’un vaste élan de solidarité. Âgée aujourd’hui de 44 ans, Ingrid Betancourt, ancienne candidate des Verts à l’élection présidentielle en Colombie, avait été enlevée avec sa directrice de campagne Clara Rojas par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) dans le sud du pays. « J’ai donné une priorité absolue à l’objectif de ramener Ingrid Betancourt parmi nous. J’y travaille sans relâche, comme à la libération des autres otages », a assuré lundi dans un message à la famille le ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, qui s’était rendu en Colombie fin janvier. Depuis 2002, Ingrid Betancourt est devenue citoyenne d’honneur de plusieurs villes françaises. Son portrait géant est affiché sur nombre de lieux publics, notamment sur le fronton de la mairie de Paris. Son sort est régulièrement évoqué par les plus hauts dirigeants du pays, dont le président Jacques Chirac et le Premier ministre Dominique de Villepin, qu’Ingrid Betancourt avait connu durant ses études à Paris. Le point d’orgue est prévu demain, jour anniversaire des quatre ans de détention d’Ingrid Betancourt, avec un « rassemblement fleuri » prévu sur le pont des Arts à Paris. De là, seront lâchés en musique les pétales de 5 000 roses pour que le soutien à Ingrid et aux autres otages « soit entendu jusqu’en Colombie ». « La question est de savoir si Ingrid est vivante et quand elle reviendra », explique son ex-mari Fabrice Delloye, père de leurs deux enfants Melanie et Lorenzo. FARC : Pas de négociations avec Uribe Parallèlement, les FARC ont réaffirmé hier dans un communiqué sur leur site Internet qu’elles ne négocieront pas d’échange humanitaire avec le gouvernement d’Alvaro Uribe. « La Colombie mérite la paix, mais Uribe représente tout le contraire : la guerre irrationnelle et l’incendie du pays », peut-on lire dans ce communiqué du secrétariat des FARC. Le mouvement guérillero accuse l’état et le gouvernement de « mener une politique paramilitaire afin de conserver intactes les structures criminelles » des milices d’extrême droite qui poursuivent « leur politique d’assassinats sélectifs » contre les candidats d’opposition et soutiennent le président Uribe. D’autre part, le président colombien Alvaro Uribe a destitué hier à Bogota le commandant en chef de l’armée colombienne, le général Reinaldo Castellanos, à la suite d’accusations de tortures infligées à 18 soldats par leur supérieur, a-t-on appris auprès de la présidence.
Le quatrième anniversaire de l’enlèvement d’Ingrid Betancourt par la guérilla colombienne, le 23 février 2002, est marqué par de nombreuses manifestations de soutien en France où l’otage franco-colombienne bénéficie d’un vaste élan de solidarité. Âgée aujourd’hui de 44 ans, Ingrid Betancourt, ancienne candidate des Verts à l’élection présidentielle en...